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dimanche, 31 décembre 2006

Influence

perspectives-du-coeur-dec-06.2_150.jpgimpertinence de l'éphémère
impermanence du mystère


insolence de l'atmosphère

élégance en stratosphère


somnolence du flux aurifère

délivrance de la sphère

Rire d'enfant

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Glisser dans le rire de l'enfant dans un frisson


comme sous une cascade fraîche lors d'une pluie de mousson


Le rire de l'enfant détient le pouvoir magique d'extase expresse


Son premier éclat projette dans un toboggan d'essence de joie

montagnes russes de plaisir innocent, oubli total de soi


Le rire de l'enfant se perd dans la plus douce tendresse


Il efface l'univers, fige l'illusion du temps, désarme colère et frustration



Le rire de l'enfant sublime toute la vie de toutes les vies d'émotion


samedi, 30 décembre 2006

aimons

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Tu brûles en moi comme mille diamants
Perles d'apaisement à ton front innocent

Tu embrases mon coeur comme un vertige de mort
Suspendue à l'écho, je susurre encore

Tendre reflet d'un temps de légende

celui d'avant les temps
où l'eau coulait de bas en haut
et où le feu était de glace
où des milliards de mondes
vibraient dans un atome de lumière
et où les fées n'entonnaient jamais
que le chant des fleurs


Ne revenons plus des contrées illuminées
où les arcs-en-ciel épousent les étoiles
et où le silence rayonne les joyaux
de symphonies épidémiques

Inventons le langage dénudé
d'une poésie déconditionnée


Écrivons à l'encre invisible de givre
sur des papyrus de magma
des contes mythologiques
relatant les non-exploits poussiéreux
d'antihéros fatigués et apaisés

Célébrons nos épousailles avec le néant

union sacrée qui perdure jusqu'à l'au delà

Donnons nous la mort
puisque nous ne savons
ni qui nous sommes
ni où nous sommes
ni si même nous existons
dans un monde de conventions fallacieuses

depuis longtemps réfutées

Et dans ce renoncement
naissons
soupirs de l'instant
compagnons de jeux du souffle
à l'abri de la peur
protégés de la possession

Sans exister
soyons


Sans être
aimons


Être flamme

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Être flamme

du plus pur feu
juste flamme



Être femme

d'Amour et de jeux

juste femme



N'être rien

dans l'or de tes yeux
juste rien



Être bien

dans ta voix d'Amoureux

juste bien

 

 

vendredi, 29 décembre 2006

L'ivresse satyre des fumerolles


Exhalation de tendresse


juste un soupir
 
 
histoire sans parole

 

Vertige en liesse

délivré du désir
 
 
le coeur s'affole



Fondre sous la caresse
 
 
magma de plaisir

paisible étole

 

Enragés de finesse

la joie de subir
 
 
la peur s'étiole



Apaiser la détresse
 
 
de compassion frémir

résistance frivole

 

Douce maîtresse

d'Abandon jouir
 
 
l'âme s'envole

Le sculpteur

Sculpter la matière verbale glaise incandescente


Modeler le silence des formes les plus indécentes


Pétrir la phrase, en dégager la beauté innocente



Creuser au couteau

jusqu'à la racine des mots

pour que l'ange se décante

jeudi, 28 décembre 2006

Dentelles de pierre gothiques


Étaler le manteau étoilé de la nuit sous nos pas, comme une aura lumineuse, pour nous préserver de toute vulgarité atmosphérique. Décanter des feux d'artifices poétiques finement ciselés, comme des dentelles de pierre gothiques, mariant le faste lyrique et la simplicité épurée, code épique décryptables des seuls contemplatifs romantiques. Offrir tour à tour le masculin et le féminin, unis et pluriels, dépouillés de tout atour, pour un équilibre d'Amour. Savoir être entièrement l'un à l'autre, sachant que l'un ne peut posséder l'autre et jouir de cette reddition complète sans pour autant collecter ni les armes, ni la glorieuse fête. Dans un partage où rien n'est échangé, goûter la confiance ultime de tout donner sans que jamais rien ne soit pris et de tout recevoir sans jamais rien s'approprier. Immoler les derniers désirs, rites sacrificiels essentiels aux fondations de l'Illumination. Cultiver jalousement la plénitude de la solitude, condition nécessaire à la permanence de l'instant. Se laisser emporter par la valse, jusqu'à l'ivresse, peut-être un jour, pour toujours, sans retour.




l'envers du décor

Des mots comme des traits de lumière qui éclairent l'envers de votre décor.

Des mots qui provoquent vos désirs inavoués, vos intentions inconscientes, vos envies de reconnaissance, vos rebellions futiles parfois.

Des mots pour vous, pour tous, portes éblouissantes, passages insensés, miroirs sans complaisance.

Des mots que vous revenez lire sans savoir pourquoi.

Des mots plaisir, des mots guérir, des mots frémir que vous ne comprenez pas.

Des mots dont vous pensez connaître la source mais qui ne jaillissent que du néant pour se révéler à ceux qui l'ont épousé.

Des mots sans maux qui ornent ces pages, jour après jour, qui ne servent à rien, ni à personne, esclaves discrets de l'Amour.

mercredi, 27 décembre 2006

Offrande

Un mot de toi
raisonne en moi
même quand je ne peux l’entendre.
 

Un mot de moi
s’envole vers toi
même quand tu ne peux l’entendre.
 

Un mot qui ne nous appartient pas
que nous partageons toutefois
si doux et tendres.
 

Un mot qui cultive le retranchement
opulent des rois
qui oublient d’attendre.
 

Un mot plus influent que le temps,
plus puissant que l’effroi,
le mot d’offrande.

mardi, 26 décembre 2006

cercles



Au delà du cercle polaire
Brûle le cercle de feu

Au delà du cercle des vipères
Brûle le cercle des aveux

Au delà du cercle éphémère
Brûle le cercle verteux

Au delà du cercle réfractaire
Brûle le cercle des non-désireux

Au delà du cercle imaginaire
Brûle le cercle des Amoureux

lundi, 25 décembre 2006

sans nous

Au jour de la nuit, les coeurs nus murmurent leur défi à l'absence.

 

Leur enchanteresse mélopée célebre la beauté incandescente, la permanence de l'intant, la servitude de l'abandon, les fleurs d'artifices de l'éblouissement, les voeux d'émancipation soumise.

 

Leurs berceuses, hymnes à l'impossible et à l'absurde, cajolent les jeux dépravés des enfants purs.

 

Le silence tisse un pont de lumière entre les âmes intimes aux désirs agonisants.

 

Un papillon de douceur évente les rêves et songeur attise la flamme.

 

Brûlons, sans lendemain, sans nous, sans rien, juste pour brûler...

dimanche, 24 décembre 2006

La lumière ne s'éteint plus

La lumière ne s'éteint plus. Elle transperce les paupières closes et inonde l'intérieur d'une fraicheur brûlante qui incendie chaque fibre de sa flamme inextinguible. Sur le bûcher des vanités, le coeur Roi est couronné et son règne glorieux rayonne dans l'inétendue de l'espace et au delà des frontières de tous les temps. Passé, présent et futur s'accouplent dans une orgie d'instantané pour dissoudre la vérité. L'absolu chevauche furieusement le relatif et l'union des contraires engendre une lignée de douceurs, maitresses irrésistibles auxquelles la soumission n'est que délice de torture. La lumière ne s'éteint plus et elle rend à la nuit son sens originel en affranchissant le simple crayon. La lumière ne s'éteint plus. Il suffit de fermer les yeux pour la connaître. La lumière ne s'éteint plus.

samedi, 23 décembre 2006

Eclosion

D'une voix claire et sereine
Embrasser toutes les peines

 

Du plus caressant murmure
Vaincre la tendre armure

 

Des émanations du coeur
Neutraliser l'errance et la peur

 

Transis par l'Amour fugace
Brûler quand l'éternité s'efface

 

Mourir et renaître encore
Livrés au Mystère éclore

Espiègles

Envoutées par l'espièglerie
Les clameurs parasites s'apaisent

Le silence mélé s'épanouit
Dans le frissonnement de la braise

Profitons de l'immortelle folie
Pour que la mécanique se taise

Amoureux au coeur dépoli
Voguent d'impureté en synthèse

D'une même âme réjouis
Le souffle enchanté baisent

vendredi, 22 décembre 2006

Résistance

D’abords résister, mollement, sachant que c’est inutile, un sourire au coin des lèvres.

La vague persiste dans le flux et reflux régulier, peu lui importe le moment.

Pour elle, il n’est pas de temps, juste la sempiternelle cadence immuable de romance.

Nulle ne résiste à l’Amant qui insiste.

Alors la barrière de sable se désagrège et l’eau peut répandre sa caresse amoureuse.

Existe-t-il un point de non-retour ?

Un stade au delà duquel il est impossible de se soustraire à la dictature délicieuse et où l’interaction avec le monde matériel se dématérialise en faisant fi des conséquences ?

Toute résistance est futile.

A quoi bon se poser des questions, à quoi bon avoir peur ?

Juste se laisser envahir par l’indicible plaisir et peut-être une nuit prochaine, dormir…