lundi, 30 octobre 2006
"La lumière ne fait pas de bruit." Félix Leclerc
Avant, est le temps.
Il avance, fuit, se sauve, épaississant les corps, ravinant les traits, assassinant les rêves, étouffant les amours.
Après, le temps perd son emprise, sa durée, son écoulement.
Il a trouvé l'équilibre entre hier et demain, ne regarde plus en arrière, ni devant.
Avant, est l'espace.
Il s'ouvre, s'élargit, devient gouffre de séparation, élevant des murs d'incompréhension, arrachant les âmes mêlées les unes aux autres.
Après, l'espace perd son étendue, son champ, son éloignement.
Il a trouvé l'équilibre entre proche et lointain, ne peut plus rien séparer.
Avant, sont les désirs.
Ils sont insatiables, infinis, ne pouvant être comblés, s'accumulant encore et encore sans jamais emplir le vide intérieur.
Après, les désirs s'anéantissent, ne sont plus moteurs, ne sont plus qu'un vieux réflexe nerveux qui petit à petit disparaît.
L'ego s'annihile, équilibre entre rien et tout.
Avant, est l'illusion du contrôle.
Et puis vient l'abandon.
Alors, après n'est plus.
Alors, est la lumière.
Il avance, fuit, se sauve, épaississant les corps, ravinant les traits, assassinant les rêves, étouffant les amours.
Après, le temps perd son emprise, sa durée, son écoulement.
Il a trouvé l'équilibre entre hier et demain, ne regarde plus en arrière, ni devant.
Avant, est l'espace.
Il s'ouvre, s'élargit, devient gouffre de séparation, élevant des murs d'incompréhension, arrachant les âmes mêlées les unes aux autres.
Après, l'espace perd son étendue, son champ, son éloignement.
Il a trouvé l'équilibre entre proche et lointain, ne peut plus rien séparer.
Avant, sont les désirs.
Ils sont insatiables, infinis, ne pouvant être comblés, s'accumulant encore et encore sans jamais emplir le vide intérieur.
Après, les désirs s'anéantissent, ne sont plus moteurs, ne sont plus qu'un vieux réflexe nerveux qui petit à petit disparaît.
L'ego s'annihile, équilibre entre rien et tout.
Avant, est l'illusion du contrôle.
Et puis vient l'abandon.
Alors, après n'est plus.
Alors, est la lumière.
00:05 Publié dans Mutisme des mots | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : citation, extase, béatitude, amour, songe, espérance, solitude
Commentaires
le temps est tour à tour un assassin,puis un ami.
concernant les désirs...jamais ils ne s'anéantissent vraiment...
Écrit par : temporel | lundi, 30 octobre 2006
Le temps n'existe pas temporel...et les désirs aussi ne sont qu'une illusion. Il est sans doute tout de même difficile de s'en désintoxiquer complètement :-)
Écrit par : Aude | lundi, 30 octobre 2006
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