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jeudi, 30 novembre 2006

dilapidés

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Comme nous n’avons rien

Et que tout nous appartient

Offrons les diamants de pluie aride

Offrons les mousselines de vent étouffant

 

Comme nous ne voulons rien

Et que tout est à nous

Etreignons l’infini dilapidé

Parcourrons les inaccessibles rivages

Balades rythmées par les fleurs de nuages

Envolées extatiques au désir dérobées

 

Le foisonnement du temps

Tisse un cocon de tendresse

Berceau des cœurs

Essoufflés de douceur

 

Plénitude de l’être engourdi

D’une imperceptible volupté

 

La vie improvise le mystère

à chaque instant

mercredi, 29 novembre 2006

Œil d’azur

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Sur le sein d’albâtre
Déposer un regard
Comme on dépose un baiser
D’un battement de cil
La prunelle incendie le ciel
D’une source perpétuelle
Dans ces yeux jamais contemplés

Est un reflet jamais consumé

Qui brule, qui brule

 Sans jamais tarir

 Jouvence éternelle du plaisir

L’inconnaissance

En mirroir à l'ignorance de Yoyostereo



Nous sommes morts pourtant
Le silence un chant de vie
Nous sommes morts pourtant
Le silence l’hymne de vit
Comme une haleine brulante
Peurs devenues amies
Désirs ensevelis
Dans le bruit, le silence…
Tout au-delà,
Peurs amies
Dans le tintamarre du silence
Il est émeraude et or vert
Quand le silence en devient
Si bruyant qu’il en est vacarme
Que la rumeur devient soie
Et mousseline, et les mots qui
Trouvent sens, le vacarme
Devient piédestal, peurs amies !
Sourires ! il est si vivant
Nous sommes morts pourtant
Peurs devenues amies !
Au-delà est l’inconnaissance
Et nous, nous trouvons
L’abandon et en jouissons
Nous sommes morts pourtant
Mais en ce vacarme
Nous vive on.

superflux

Au premier mot, la voix verte infuse le sang de son fluide irradiant et la lumière jaillit de toute part, de l’intérieur comme de l’extérieur, franchissant le mur de la jouissance dans un big bang inaudible. L’enveloppe charnelle ne sait trop comment réagir à ces cent mille volts orgasmiques simultanés et se liquéfie d’un seul trait secouée par un frissonnement continu. La fusion  s’opère à froid sans la moindre déperdition énergétique recyclant à l’infini le potentiel de plaisir illimité. Le mental sombre dans l’inconscience et c’est en mode 100% automatique qu’il parvient à maintenir l’étalon noir  dans les courbes de l’asphalte, traitant les données sans les analyser. La pensée consciente est totalement effacée, effarée, engloutie par la constance de la marée éblouissante. La grâce se consacre à la grâce. La vie devient superflue.