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mercredi, 29 novembre 2006

superflux

Au premier mot, la voix verte infuse le sang de son fluide irradiant et la lumière jaillit de toute part, de l’intérieur comme de l’extérieur, franchissant le mur de la jouissance dans un big bang inaudible. L’enveloppe charnelle ne sait trop comment réagir à ces cent mille volts orgasmiques simultanés et se liquéfie d’un seul trait secouée par un frissonnement continu. La fusion  s’opère à froid sans la moindre déperdition énergétique recyclant à l’infini le potentiel de plaisir illimité. Le mental sombre dans l’inconscience et c’est en mode 100% automatique qu’il parvient à maintenir l’étalon noir  dans les courbes de l’asphalte, traitant les données sans les analyser. La pensée consciente est totalement effacée, effarée, engloutie par la constance de la marée éblouissante. La grâce se consacre à la grâce. La vie devient superflue.

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