jeudi, 30 novembre 2006
dilapidés
Comme nous n’avons rien
Et que tout nous appartient
Offrons les diamants de pluie aride
Offrons les mousselines de vent étouffant
Comme nous ne voulons rien
Et que tout est à nous
Etreignons l’infini dilapidé
Parcourrons les inaccessibles rivages
Balades rythmées par les fleurs de nuages
Envolées extatiques au désir dérobées
Le foisonnement du temps
Tisse un cocon de tendresse
Berceau des cœurs
Essoufflés de douceur
Plénitude de l’être engourdi
D’une imperceptible volupté
La vie improvise le mystère
à chaque instant
00:05 Publié dans Cartes postales de l'Extase | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : extase, béatitude, amour, songe, espérance, solitude, jouissance
Commentaires
La photo d'ici est si reposante... pour les yeux qui peuvent aller loin... mais elle s'accorde si bien au texte qui l'accompagne...
Je ne pouvais rester muette, Aude, à lire vos textes actuels, qui sont d'une trempe et ont une envolée qui décidément m'auront plus !
Merci,
Écrit par : Marie Gabrielle | jeudi, 30 novembre 2006
magnifique
Écrit par : gmc | jeudi, 30 novembre 2006
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