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lundi, 24 avril 2006

Variations sur un Fantasme, Dieu Indifférent, Opus # 2

En attendant le bon plaisir d'un visiteur ou d'un autre,  le deuxième Opus de ces variations sur le Fantasme favori du Dieu Indifferent me narguait trop dans ma liste de brouillons...

Le premier Opus est ici.

A ne lire que dans l'intimité...

Si vous n'êtes pas majeur(e) et averti(e), n'allez pas plus loin. Cliquez plutot ici!


podcast

C-ville, le 17 novembre 2005.


C'est la bonne heure...

Angelina et Kim sont de retour dans le lit King Size et cette fois c'est vous qui êtes dans le Rocking Chair. Pour l'instant simple spectateur...Elles sont à genoux face à face. Angelina vous fixe de ses yeux félins pendant que Kim dégrafe son chemisier blanc bouton après  bouton laissant deviner petit à petit son soutien gorge de soie ivoire sur la peau dorée de sa poitrine. La main glisse entre la bretelle et la peau puis sous la soie du bonnet pour emprisonner le téton, qui pointe hardiment, entre le pouce et l'index. Angelina gémit et embrasse fougueusement Kim, ses yeux toujours plongés dans les vôtres. Puis elle remonte très lentement la jupe de Kim sur ses fesses lisses, découvrant à la naissance de la raie le triangle noir étincelant d'un string lamé. Elle caresse les fesses à pleines mains ne vous quittant pas du regard, puis bascule Kim à quatre pattes, écartant légèrement ses cuisses pour vous offrir une meilleure vue d'un sexe déjà tout humide. Elle est au dessus, les seins plaqués contre la croupe et la langue experte qui descend lentement jusqu'à la vallée des délices. Un coup de langue, un regard. Un coup de langue, un regard. Kim aussi lance ses cheveux de côté pour vous lancer des regards de louve. Votre queue fait mal prisonnière de vos vêtements. Alors vous vous approchez de Kim pour qu'elle libère votre fierté. C'est sans compter avec la possessivité maladive d'Angelina qui verte de jalousie vous gobe d'un seul trait jusqu'à la garde et parvient encore à glisser sa langue mouillée sur vos bourses palpitantes. Kim vous embrasse d'un baiser profond tandis que vous caressez sa poitrine parfaite puis s'allonge sous Angelina la pénétrant de deux doigts tout en agitant sa langue sur son clitoris en érection. Toutes les deux sont absolument prêtes, dégoulinantes, bien ouvertes, tous les sens à vif, et vous êtes confronté au dilemme ultime, laquelle?

Allez, je vous aide un peu...

Vous dégustez en premier la fougue d'Angelina, comme la dernière fois. Comme la dernière fois, vous êtes allongé sur le dos mais elle s'empale sur vous à l’ envers et vous chevauche avec enthousiasme tandis que Kim vient s'assoir sur votre bouche. Mais vous avez des intentions plus cochonnes encore et rapidement vous alignez les deux culs pour une levrette d'anthologie, un coup de boutoir à l'une, petit cri aigu, un coup de boutoir à l'autre, petit jappement rauque, et encore, et encore,... L'excitation est à son comble mais à ce rythme haché, vous pourriez tenir des heures...C'est les filles qui n'en peuvent plus, trop subtile pour elles... Kim se retourne soudain vers vous et vous pousse hors du lit contre le mur, puis levant la jambe très haut vient s'encastrer sur votre dard vaillant. Angelina n'est pas en reste et vient caresser avec son exaltation toute personnelle vos deux corps qui s'agittent en rythme, embrassant l'un puis l'autre, glissant sous vous pour risquer quelques coups de langues aventureux dans des recoins que vous ne croyiez pas atteignables. Kim se pâme enfin dans un orgasme bruyant, mais dans un effort surhumain, vous vous contrôlez encore un peu. Abandonnant Kim qui s'effondre au sol, vous prenez Angelina sur le bord du lit. Encore quelques coups de reins, vous êtes sûr de vous, et vous relâchez tous vos muscles à la première contraction d'Angelina qui s'agrippe à ses seins pour ne pas perdre connaissance. Kim a réussi à regagner péniblement le lit et vient encore vous remercier d'un long baiser.


Cette nuit je vous offre une deuxième interprétation de votre fantasme préféré, mais cette fois sans moi...pour moi cette nuit il n'y a que le rêve plus romantique d'un matin d'hiver, nue dans le vison de ma Mamy, sous le mat de la passerelle du Palais de Justice.


Que vos fantasmes ou vos rêves soient délicieux...Votre supplément d'âme sœur, Aude.

vendredi, 07 avril 2006

Variations sur un Fantasme, Dieu Indifférent, Opus # 1

J'hésite depuis longtemps à vous confier des récits véritablement érotiques ayant un peu peur d'attirer les indésirables et des commentaires scabreux. Pourtant, 5 sont prêts et 2 dorment encore bien au chaud à l’abri de mon gmail, n'attendant qu'un mot pour sortir. Les 5 sont là, à l'état de brouillons, me narguant chaque jour...Parfois, je les oublie un peu, et puis ils reviennent me sauter aux yeux comme pour quémander leur sortie. Ces 5 là, sont 5 Opus, écrits fin 2005 sur plusieurs semaines, d'un seul et même fantasme du Dieu Indifférent, exprimé comme à son habitude dans son style télégraphique: "pas très original deux jolies filles pleines d'energie" "elles peuvent s'occuper l'une de l'autre". Mais vous connaissez mon goût pour les challenges :-) Malgré l'intérêt enjoué qu'il avait porté au Prélude, le peu de réactions que ces 5 ont suscité est en grande partie responsable du démarrage de mon aventure blogsphérique. De plus, en les apprivoisant, l'écriture s’est laissée apprivoiser, et la 7ème Marche s’est aussi révélée avec la participation toujours précieuse du Prince des Fleurs. C'est pour cela que le quasi-dédain du Dieu Indifférent n’aurait pu m’arrêter. De simple spectatrice dans le Prélude, alors que grâce aux bracelets de cuivre je commençais tout juste à redécouvrir que mon corps pouvait être autre chose qu'un concentré de douleur, je m'immisce progressivement à chaque nouvelle version pour devenir la partenaire principale dans le dernier et donc assumant pleinement mon corps de presque 40 ans devant un homme qui m'a connue à 25 et pas revue depuis plus de 10 ans. Le dernier n'a jamais été achevé...j’étais sur la 7ème Marche...et il ne m'encourageait plus du tout.

Le Prélude restera mon petit secret parce qu'il a été apprécié par son destinataire, je ne crois pas vous les livrer tous, alors profitez bien de l'Opus # 1, celui où la spectatrice devient active :-). A ne lire que dans l'intimité...

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9 Novembre 2005.

Gros coup de blues ce soir. Pourtant la soirée a été agréable, le Fillot écrivant des mots d'amour à toute la famille, et la Fillote avide elle aussi d'écriture qui trace à sa manière « We are family » d'après cette chanson du Mowtown que je leur chante souvent. Mais, une fois les petits couchés, Fred est fatigué et ma tentative de viol échoue...Mon corps en surrégime de désir permanent depuis plus d'1 mois a besoin d’une soupape et sans le soulagement du sexe, c'est l'implosion. Je m'abandonne au découragement devant les obstacles qui nous séparent et je fonds en sanglots. Fred essaie de me consoler par sa tendresse, c'est mignon, mais que peut-il faire?... Nous restons de longues minutes, moi versant des larmes silencieuses, lui s'endormant sur mon sein comme un troisième enfant. Les larmes finissent par me soulager un peu et, petit à petit, j'arrive à me recentrer sur la moitie pleine du verre et à vous autoriser une visite sensuelle. Votre obsession pour mes seins me ramène à votre fantasme. 4h à Paris, c'est la bonne heure pour vous offrir Kim et Angelina dans leurs tailleurs ajustés, leurs bas et leurs talons hauts.
Vous êtes tous les 3 dans un grand lit King size, pourquoi pas le mien qui est très beau en corde brune, et je vous observe depuis le Rocking Chair. Vous faites glisser les jupes courtes en remontant sur les fesses rebondies et découvrant les porte-jarretelles et les strings. Les filles s'embrassent et vous embrassent. L'une défait votre cravate, l'autre votre ceinture, et de leurs mains libres caressent de part et d'autre votre membre déjà gonflé à travers le pantalon. La fermeture éclair descend lentement, vous libérant soudain comme un diable jaillissant de sa boite. Elles s'extasient devant cette virilité sans complexe et vous régalent de leurs bouches humides et de leurs langues expertes, l'une dégustant goulument votre verge, insistant sur la couronne du gland, l'autre lapant et gobant vos noix tendues. Vous avez du mal à vous retenir, mais vous respirez à fond et dépassez l'intensité du moment, concentrant votre esprit sur les caresses que vous prodiguez généreusement à leurs seins, leurs fesses, leurs cuisses, leurs sexes mouillés et béants après avoir effacé les strings selon votre technique favorite. Alors que l'une s'empale d'un seul coup de rein assuré, l'autre continue de ses petits coups de langue plus bas en caressant vos cuisses avec une fermeté qui fait encore monter votre excitation. Et moi, spectatrice muette, je craque et me caresse furieusement gouttant chacun de vos frissons, chacun de vos coups de rein. Vous prenez la deuxième en levrette alors que la première aventure sa langue autour de votre anus qui frémit de cette humidité inattendue tout en vous administrant de petites fessées sèches et claquantes qui laissent une jolie marque rouge et blanche. Mes doigts sont impuissants à tenir mon excitation en respect et je saisis le premier objet à porte de main, un flacon de verre, qui glisse tout droit en moi et concentre les contractions de mon sexe. Trois orgasmes simultanés, le votre, puissant, celui de la petite chienne en levrette ponctue de petits cris et le mien un peu en retrait. Bien qu'elle ait déjà joui, la première en veut encore et vient lécher avide votre queue dégoulinante pendant que vous la pénétrez à pleine main. Vous sentez rapidement les spasmes de son 2eme orgasme et tous les corps s'écroulent alors assouvis et ramollis. Alors que vous laissez le sommeil vous gagner, je les fais sortir et viens me blottir contre votre corps encore frissonnant et nous nous endormons ensemble.

Votre âme sœur et partenaire de vos fantasmes nocturnes, Aude.