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samedi, 10 janvier 2009

festons en pavane

festons d'éclats cristallins
comme une écume figée dans la glace
les éclosions se déchaînent tranquilles
au fil des alizés azurés de flagrances

absences transgressées
aux renversements d'apparences
syzygies des écorces mortes
en pavane d'une étoile à l'autre


jeudi, 08 janvier 2009

sous ta main

au cœur de la caresse
le paysage se vitrifie
la douceur se fait tempête
où s'affalent soupirs en rafales

au cœur des lèvres
l'intimité s'esseule
la peur capitule
exubérance en polyphonie

au cœur
une foi
une fois
unique

mardi, 06 janvier 2009

intégrisme

pas de frontière
entre intérieur et extérieur
ni démarcation ni duplicité

le flux constant
libre de gravité
émancipé de dimension

électricité statique
aux cinquante huit facettes
aux mille pétales

boucle

glissement
glissement vers le vide
un vide sans frayeur
familier comme une douce invite

et puis la chute
une chute merveilleuse
délicieuse
comme un état absolument naturel

une chute qui s’enroule sur elle-même
et tourbillonne
gai cocon de soie
planant au petit bonheur
des thermiques du silence
pulvérisant
les limites quantiques de l’altitude
toujours soutenue par l’haleine complice
de l’élancement elliptique déraciné

vibrato d’amour
en trémolos de calices
plénitude gourmande
qui s’efface encore
vide

 

dimanche, 04 janvier 2009

autre rive

autre rive du miroir
juste le satin glissant sur le velours
le froissement de l'églantine sous l'ondée
un chaton de noisetier cajolant une fleur de chèvrefeuille
 
autre rive d'albâtre
douce lueur exacerbée
éblouissante comme la diffraction
des émotions transgressées
 
autre rive translucide
les vagues de mots
s'échouent infertiles
à la conjonction des essences

samedi, 03 janvier 2009

soupirail

assailli aux azimuts
en saillies fécondantes
le poème ne peut défaillir
lorsque l'oubli jaillit
 
tressaille le trait
en l'union des failles
et braille l'ivresse
des feux de rocaille

vendredi, 02 janvier 2009

clair-obscur

sur le cheminement de la caresse
se sont égarés songes et légendes
sous la houle battant en brèches
des fissures convergeant aux lèvres
 
les écumes peuvent bien rugir
les manèges s'emballer
les attractions pleuvoir
tout revient comme rien
à cet instant d'obscurité claire
où le baiser foudroie l'envers
gravant l'être en l'atmosphère
de cet accord secret

jeudi, 01 janvier 2009

en poésie

voeux 2009.jpg

front clair

 
vous êtes arrivé  comme un grand vent d'orage
enveloppé dans un long manteau de foudre
vous aviez le front clair des cavaliers du néant
et la voix attendrissante d'un enfant
 
d'emblée tout se cale sur le premier temps
sans pose ni masque ni fuite
juste deux paumes qui se frôlent
lorsque la nuit est invitation
 
le deuxième temps est enlacement
les candeurs qui s'enchevêtrent au fil de l'eau
suivant naturellement le courant symbiotique
et au troisième temps...la valse est lancée...