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dimanche, 25 octobre 2009

sans voix

pour un souvenir dénudé d’intention
la fragilité de la déclaration qui perle au bord défunt
pour la provoc et les équivoques
les malentendus entendus
et la détente des corps appuyés

pour les tentatives arrachées à la banquise
et pour chaque fois qui transpire malgré tout
pour tout ce qui n’a pas de mot
et le rassemblement des cendres dans le lit des roses

je n’a pas de voix

 

chez cribas

éloquences

les éloquences ont pris leurs quartiers d’envers
sur les mots pelés à rêver
féerie de solitude à envergure de colombe
chatoiement délicat du désert grisé
valse tout autour d’un deuil qui nargue
comme l’armure plombée
devenue molle
au temps du génie
les étincelles d’azur sont accolées aux musées
la quête s’attarde aux pieds des muses assises

 

chez cribas

mercredi, 21 octobre 2009

oubliettes

cœur en oubliettes
un peu plus à l’arrachée
le miroir liquide se noie
en sa lymphe sans gènes
caractère bien détrempé
gonfl
é de platitude
blanchi à chaud
par le glas ininterrompu de nos attaches

lundi, 05 octobre 2009

extrémité

tout se creuse au rythme des rides
fines lignes au dehors d’existences
qui s’enfoncent au plissé du sourire
dans les failles infinies des langues de feu

neuf l’instant me réinvente
émancipé de références
hors preuve hors d’œuvre
la nécessité à jamais hors d’atteinte

le ciel s’ouvre dans une pluie de senteurs
surgissant des douleurs comme des coquelicots
germination du cœur sans gêne
en tension entre nos extrêmes