dimanche, 22 novembre 2009
incarnation
en pire perte
la résurgence se cabre
mille et un rêve
toujours même
aux bals cons des météores
l'effluve s'entête
et son sillage
trop plein de corolles
noue les cœurs choux-fleurs
en déperditions torrides
la carnation fluctue
sans jamais influer
sur le ton essentiel
la tessiture immuable
de l'éblouissement
22:22 Publié dans intégrale volume 5 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
dimanche, 08 novembre 2009
étalage
le sang s’étale à pleine langue
des ganglions de rêves éruptant de toute part
trop content d’épingler ailleurs un peu d’absence
le badge s’érige en victoire
pour prétendre ne pas se perdre
sans jamais pour temps se trouver
et le monde fiché dans la poitrine
comme une larme sourde
pèse de toute sa mort sur la solitude
19:55 Publié dans intégrale volume 5 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
du pouvoir
ils sont bleus
bleus comme l’enveloppement acide du soleil
bleus comme leur vit à la commissure
bleus comme tous les coups de cœur
ils sont battus
d’avance
roués de charisme
floués des autres
ils sont bruts
impitoyables
leurs silences plus létaux que leur verve
et ils ne peuvent rien
19:54 Publié dans intégrale volume 5 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
vitriol
la brûlure se vitriole
comme si chaque peine
ravivait la flamme
sa douceur insoutenable
son écume déraison
ses douleurs de saison
l’amour s’affale
toujours au bout du souffle
broyé encore et encore
réduit en pluie de cristal
qu’une dernière bouffée disperse
aux azimuts absurdes
tout disparaît
sauf cet éclat incontinent
19:53 Publié dans intégrale volume 5 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
lundi, 02 novembre 2009
peu importe
je m’importe peu
toujours la perspective s’échine
sans matérialiser un signe
au commencement des innocences
à la saillie des bois de chauffe
en mille lieux comme en sang
tu étires ton art maniaque
en plein contre les parallèles
au plus prêt des feintes accords
scellant la mort encore
dans les éclats d’amour
qui importent si peu
23:37 Publié dans intégrale volume 5 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil