Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 11 septembre 2008

admiratif

parure de flocons allègres
sous la membrane translucide
d’une épiphanie empourprée

rêves en sarabandes d’existences
dans les clairières du frémir
saturées d’aubades indigentes

bouquets d’esquisses parfumées
déposés au hasard d’un rayon de lune
sur la pulpe chatoyante

les résistances fondent sous le plomb
or d’haleine poétique
de badauds admiratifs

Commentaires

AURORE

Aux chemins pleins de terre et d'alcool, filant au gré des cloches qui les assaillent.
A ceux qui sont partis, dans la rumeur qui sourd des pierres creuses de l'absence.
Au charbonnier que l'on ne croisera pas, essorant les grilles du ciel ou le souvenir d'un ange sur les collines.
A ce qui ne varie pas. A la ruine d'un monde semblable aux rues des anciennes cités, sous le soleil.
A l'étranglement qui précède l'enfance, enfin, lorsque la nuit bue aux portes de cristal que garrotte une lumière.

Écrit par : Florent | dimanche, 14 septembre 2008

Envoyagée de l'extase

Extirpation incoordonnée des incommensurables fragrances de non ;
Invisibilité flagrante des murs du son aux membranes explosives ;
Glycogenèse poétique à la saveur des ouïes à l'écoute ;
Un piment de jasmin pour tenir la saveur à la surprise détonatrice ;
Edulcoration des additifs au glaçage sur une poutrelle de l'existence ;
Inlassable quête par-delà la névraxe des consciences ;
Entre la poétisation de l'instant déposé sur la croix ;
Et la couleur de sanguinolence d'une plaie apprêtée par la complaisance ;
Le non-avenir soupçonneux d'un poème sur le strapontin d'une balançoire fragile ;
Un grincement sans vie sur la bascule à l'équilibre d'une tête arrosée d'extase ;
Régularité non-métronomique du questionnement inrépondu ;
Une branche d'herbe irisée par l'imagination paroxysmique ;
Au redressement de quelques-uns des fiers ;
Dans les bas-fonds de la pleurésie du corps inoxydable ;
Souffrent les instants de génie brimés par les gonds des infanticides normalismes ;
Le dépucelage d'Icare sous le flamboiement de la gravitation ;
Des torchis en devenir qui lavent les façades invisibles de la propriété ;
Habitation poétique en dissimulation de quelques strophes à double vitrage ;
Couvrant les murs huissiers par les toiles de l’espérance académique ;
Apostrophée par les typhons du hasard se jouant sur les coupures ;
Vers le basculement final de l'aiguille entre les peut-être et les non-sens ;
Au pardon apitoyé devant les Parnasses cléments sourdant de mots attendris ;
Une plongée dans l'obscurité en plein jour par la foudre de l'incandescence ;
Bouquet d'esquisses parfumées sur une gerbe inconsolable de l'heure passée ;
Un vol de tourterelles ;
De larves en éclosions ;
La mue immatérielle du monde ;
Indistinctement reproduite sur l’écorce du temps ;
Toujours drainant les suspensions de l’esprit amoureux ;

Écrit par : pseudonymes1 | lundi, 15 septembre 2008

poussière d’ange


du fond de l’entonnoir
les mots filigranent au creux du bras
encore tout duvetés de normal
palis par le passage
brûlé d’encens
en marge de la volupté

comme sur la feuille de lotus
les gouttes n’éclatent plus
elles rebondissent superlatives
purifiant les cendres
jusqu’à la dernière griffure
jusqu’à la corde raide

le temps efface ses propres empreintes
le sable humide referme l’espace
en volées de foudre
en pluies de rire
écarlate comme l’azur vitrifié
aux pieds des sépulcres profanés

Écrit par : @ude | lundi, 15 septembre 2008

Les commentaires sont fermés.