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lundi, 08 septembre 2008

guirlandes sidérales

la palpitation s’acharne
harnache le trépas
de panaches de feu
exaltant les guirlandes de comètes
dans les abysses fluorescents
de regards à la renverse

les lucarnes de douceur
naufragent les vertiges
de cocons de soi moirés
fendus d’effervescences primordiales
torrides étranglements
d’une dispersion irrémédiable

Commentaires

battements de crispation inphysiques
sur les pleuvinements arides de l’âme
spasmophilie intactile des consciences
submergées par les ressacs de l’ennui
suprématisme disciplinaire du feulement
entre les rodomontades spectaculaires
finissant dans les ouïes tombales de l’échafaud
au moment où la guillotine tranche le vide
pour un panier récipiendaire
teinté de l’écusson ensanglanté
brodé sur les doubles arcs-en-ciel
au velour des cascades en crue
qu’on suspend entre les ponts mondiaux
pour plier la tête quand l’échine s’en va rêver
sur les alcôves des printemps hivernaux
un fourmillement synaptique qui braise les chevelures
au-devant des chevelures déventées par les omnisciences
constriction des irréalités entre les crochets venimeux
et l’homme tombe dans les fers disciplinaires
pour souffler une bulle de génie sur une pierre tombale
contrecarrant les insatisfactions de la veille
dorure amicale sur les vernis de l’instransparence
au passage des sylphides stigmatiques
qui grèvent les apocalypses simples de la rédemption
reboutée aux extrémités de l’infini
jointes par les cordages maritimes du néant
électrisme des chandelles immortelles
à la lueur de la nuit perçant les écrins du sommeil
sautent les petits démons de la ville
entre les paranoïas et les psychoses chosales
qui changent de couleurs devant les néons marchandisés
pour gagner l’emplacement enfumé des étincelles
et percer le jour par l’aiguille montagneuse
éventration de l’âme au sourire de l’été
pour trouver la chaleur de la fille indocile
entre les sourcils où le regard est manifeste
d’un plissement d’incertitude
déjouant les feux-follets souffreteux
tétannisant les prismes sans reflet
pour la rencontre de tous les ultra-violets
au sommet de toutes les photoscopies
une épine dorsale à contre-courant
lors d’une expiration jamais éteinte
jouant sur les airs des rayons d’impesanteur
la palette du cosmos sur un bois capillaire
ensouvenant les génies d’alors empochés
vers la reproduction des frissons programmés
d’une perspective de parallèles confondues
au redressement des équinoxes annuels
explosion de kérosène où montent les fusées
pour envoyer les poètes sur la lune
marcher sur les cratères de l’indicible
et sauter d’orbites en orbites
car les hauts-le-coeur s’agitent
aux chavirements inextinguibles de l’espoir

Écrit par : pseudonymes1 | mercredi, 10 septembre 2008

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