mardi, 13 mars 2007
déliraude #40
Grondement de cataclysme, interférence sans fondement, comme une voix lointaine qui s'éteint d'un seul coup, comme la superficialité d'un silence intolérable. La précarité périclite dans une vrille incontrôlable. Le magma hémophile sous pression bout et jaillit obscurcissant l'azur. Partout où le regard se porte n'est que chaos, bouleversement dans le déroulement surnaturel des évènements non-advenus de la fiction. Sur les murailles renversées ne se réverbèrent plus que d'étranges échos étrangers. Le miroir éclaté réfracte l'image fendue en flammes oxygénées par les larmes desséchées. Les pieds nus sur la braise, envoluter une comète dans un ballet visqueux de volupté, sortilège d'âme fondue pour aventuriers sans attaches. Une gaze délicatement rosée enveloppe la fin du monde d'un calme aveuglant. L'intensité s'effondre pour mieux s'envoler, sans témoin, juste pour la gloire de l'horizontalité de la clepsydre. L'amour est tout entier à son oeuvre.
23:40 Publié dans L'intimité de la béatitude | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, songe, spiritualité
Commentaires
un chti coucou…
Écrit par : yoyostereo™ | mercredi, 14 mars 2007
Hummmm...merci yoyo :-)
Écrit par : Aude | mercredi, 14 mars 2007
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