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vendredi, 19 janvier 2007

cambrioleurs

Enfouis

dans le fin duvet de l’aile du frisson,

attendris et émerveillés

par les accents de blues du silence,

évaporés

dans l’humeur capiteuse

de la tendresse idyllique,

enlacés

dans le microcosme de l’infini satiné,

les voyageurs de l’immobile

expandent le plaisir

au delà des frontières

de l’imaginaire exploré,

s’offrant l’abandon

pour tout partage

et avec la paix des ouragans de plumes

en oriflamme.

De leurs yeux vitriolés

jaillit la nacre,

lisse et chaleureuse,

des perles de sensualité

brillant des mille facettes épanouies

du diamant le plus pur.

Souffle à souffle,

ces pionniers ajoutent

de nouvelles couleurs à l’arc-en-ciel

pour mieux tatouer l’âme

de la marque invisible de l’inéluctable.

Coeur à Coeur,

ces aventuriers cambriolent l’instant,

ravissant,

dans le feu et la vague,

la plus petite seconde inviolée,

déflorant l’instantanéité sous le sable.

Le sanglot d’une illusion à l’agonie

sonne gaiement dans le lointain.

Commentaires

Et gentleman ?

Écrit par : pyrome | dimanche, 21 janvier 2007

Comment avez-vous deviné, pyrome?

Écrit par : Aude | dimanche, 21 janvier 2007

Les commentaires sont fermés.