samedi, 13 janvier 2007
Pandémie
Le soupir éperonne la nuit
son étrave brise glace la rompt
en cataractes d'étoiles d'albâtre irréel
dénudant le lac de basalte bouillonnant
La vague colossale de grâce incandescente
enfle et s'élève
encore, encore, encore...
Etre la femme qui rayonne en toi
contempler le reflet de l'homme qui vibre en moi
alors que le monde fond et se confond
dans le duo monologuant des coeurs
et creusant un peu plus profond les sommets
flirter avec l'inconcevable anéantissement
fragile désert de frivolité
cascade d'abandon conjurant l'Amour
Puisqu'un mot
suffit à éveiller
l'éruption insensée du volcan
malgré l'étouffement des siècles de poussière
la coulée de tendresse nous incendie
et nous noie
dans les ruines de l'avenir réduit à l'instant du feu sacré
réfutant nos pudeurs et nos peurs
désintoxiquant nos conditionnements
et brisant le sortilège imaginaire de la scission
Aimons
sans le nous qui détruit tout
Aimons
pour faire jaillir l'aube des temps
la lumière vive sans filtre
la transparence de l'éternité spontanée
Aimons
sans censure et sans condition
jusqu'à la corde
jusqu'au commencement sans fin
jusqu'à la légende que le flux nous insuffle
Aimons
juste pour un sourire
pour un miroir complice
et submergeons l'univers
de l'Amour contagieux
des fous bienheureux
03:30 Publié dans Cartes postales de l'Extase | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : extase, béatitude, amour, songe, espérance, solitude, jouissance
Commentaires
Souirre du jour :)
Écrit par : pyrome | samedi, 13 janvier 2007
Sourire en retour, pyrome :-)
Écrit par : Aude | samedi, 13 janvier 2007
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