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jeudi, 28 septembre 2006

"Le plus complet abandon règne dans l'amour." Louis Aragon

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Une caresse crue des étoiles des yeux,
De l'écorce des doigts, de lèvres dans le feu.

Une caresse de l'étrave de la main,
du poivre de la joue, de l'opale du sein.

Une caresse de carapace du coeur,
de la surface d'âme, de la voix douceur.

Une caresse comme un chasseur de rêve,
Pour dériver d'ondes en élans sans trêve.

Commentaires

une caresse de mots qui apaise et entraine
qui fait par la lecture se libérer les chaines
une caresse douceur et sensuelle à la fois
qui réchauffe le coeur et nous tire par le bras

merci Aude, vos poémes comme oiseaux
qui font lever les yeux et regarder plus haut

Écrit par : daniel | jeudi, 28 septembre 2006

"une surface d'âme"... c'est ce sans quoi mon écoute n'existerait pas - ce que l'on tétanise rendant imprononçable le terme de jeunesse, oublieux du poème une mémoire vivant de nous deux la colère et la force du vent !

Aude, cet extrait est tellement vibrant radeau de branche ou de parement...

Écrit par : Marie-Gabrielle | jeudi, 28 septembre 2006

marie-gabrielle,

la colère n'est qu'un autre nom pour la peur, vous-en souvenez-vous?
et la force du vent un autre nom pour la fuite, n'est-ce pas?

Écrit par : une mémoire | jeudi, 28 septembre 2006

Merci a vous daniel, vous dont les mots farandoles nous cajolent :-)

Écrit par : Aude | jeudi, 28 septembre 2006

une mémoire incompatible... alors, vous avez raison, Aude, il arrive que le phare soit habité.

"Ce fut un soir en Septembre... " (Barbara, "Ma plus belle histoire d'amour").

Écrit par : Marie-Gabrielle | jeudi, 28 septembre 2006

Marie-Gabrielle,

le phare sera aussi habité en vous, si vous décidez de rompre vos chaînes de peur et de fuite. vous seule pouvez décider de le faire.

Écrit par : la mémoire | jeudi, 28 septembre 2006

Antigone l'a fait pour Polynice et vous ne le feriez pas?....

Écrit par : la mémoire | jeudi, 28 septembre 2006

Non.

Cela à cause d'un souvenir que je livre...

"Trompée"

Trompée par l'audace d'un coin de cuirasse, rime facile et larme lasse - elle dure, l'envie... as à l'as, dos à dos, plus de trace on a monté le train de nuit, pièce à pièce, progressant dans l'oubli à l'affût d'une saveur de chair élevée fière nature odorifère à l'autre panoplie de terre... chaque maille reprise après l'avoir cousue, était - à s'y méprendre, le lien conçu.

D'une escorte assez rare, faite confiance aveugle ou barbare, il ne demeurait rien - car le roi immobile projettant son espace déplaçait les mystères par un seul univers qui lui serait soumis... la promesse fut vaine, mais on l'avait trahie... portée de morts, maquillage du cri !

Écrit par : Marie-Gabrielle | jeudi, 28 septembre 2006

donc catharsis obligatoire

Écrit par : gmc | jeudi, 28 septembre 2006

Celui qui n'attend rien et n'a pas de désirs ne peut jamais être ni trompé, ni deçu, ni trahi...

Écrit par : Aude | jeudi, 28 septembre 2006

Aude,

inutile, elle ne peut pas faire autrement, elle est accrochée à l'hameçon; marie-gabrielle va venir me voir samedi à reims pour régler définitivement cette affaire; ce qui adviendra alors risque de nous surprendre tous les deux (deux est une formule de style pour plusieurs mais deux est le nombre des formes physiques, combien sont les formes psychiques, seule marie-gabrielle pourrait nous le dire).

à samedi, marie-gabrielle?

Écrit par : gmc | jeudi, 28 septembre 2006

...tous les deux, Aude ? Bonne soirée à vous,

Écrit par : Lasouris | jeudi, 28 septembre 2006

tous les deux, toi et moi, marie-gabrielle

Écrit par : gmc | jeudi, 28 septembre 2006

sas est la Marque orange...

Écrit par : Làsouris | jeudi, 28 septembre 2006

là, je n'ai pas compris, mg

Écrit par : gmc | jeudi, 28 septembre 2006

ha si; elle est pas terrible celle-la, tu peux mieux faire.

Écrit par : gmc | jeudi, 28 septembre 2006

Excellent !

Écrit par : Lassouris | vendredi, 29 septembre 2006

Caresse d'été
Caresse évasion
Promesse d'abandon
Promesse de volupté

Écrit par : pyrome | samedi, 30 septembre 2006

De même que la valeur de la vie n'est pas en sa surface mais dans ses profondeurs, les choses vues ne sont pas dans leur écorce mais dans leur noyau, et les hommes ne sont pas dans leur visage mais dans leur coeur.
[Khalil Gibran]

Écrit par : Céphée | samedi, 30 septembre 2006

Toutes ces caresses me rendent toute chose, pyrome...

Écrit par : Aude | samedi, 30 septembre 2006

Merci Céphée, Khalil (j'adore ce prénom qui veut dire amant...) a tout compris...Merci de cette belle citation :-)

Écrit par : Aude | samedi, 30 septembre 2006

Les commentaires sont fermés.