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vendredi, 24 mars 2006

La lecture...

Le Prince des Fleurs en guest star et en Anglais dans le texte (Je voulais vous mettre le lien, mais il aurait fallu dire adieu au pseudo anonymat)

Encore pas mal de larmes, surtout quand les angelots courent retrouver leur Papa sur scene sous un tonerre d'applaudissements! (300 personnes tout de meme!)

Our Family


I would like share with you, dear reader, my happiness to be an adoptive father. This story starts ten years ago, when my wife and I decided to have children, but we didn't succeed, even with medical help.

When we left France five years ago to live in the United States, we stopped this heavy treatment. After two and a half years of integration and thinking, we decided to take the adoptive route, a way passing through a jungle populated by lawyers ready to help for a "good" price (something above $30,000) to adopt a Chinese baby and adoption agencies asking us if we were baptized at church. These were not our values. Children are too precious to be traded like merchandise and our spirituality has nothing to do with adoption.

So we contacted Social Services of Missouri (where we were living at this time) and engaged the public process by enrolling in a sixty-hour class for future foster care and adoptive parents. Following this was a home study, and finally came the time to choose children.

We had three criteria guiding our choice: we wanted siblings, as young as possible, with the least possible psychological and physical problems. This particularly after hearing all the stories and experiences from social workers during training sessions (alcohol syndrome, drug exposure, aids...)

Then, we made a great great great great great great great great (sorry) choice! We adopted DEJA and LAMONDRE, sister and brother, three and four year old, handsome and wonderful African American kids.

Adoption is always two-sided. Parents adopt children and children adopt parents. The big challenges of the first year, and even after, were in building bonds with our kids, knowing them, doing the right things, finding the right answers to their questions, and, most important, building trust.

At the beginning, it was difficult, as both of them were attached to their foster care family, and once more they lost their family. We were strangers. Deja attached rapidly thanks to the tenderness we provided. Lamondre showed a perfect behavior, but with time, we discovered, he felt pain and anger as consequences of attachment disorder.

Now Lamondre is almost seven and Deja almost six. Both are in elementary school. Lamondre is a good student, and Deja is one of the best in her class. Lamondre is gifted in sports. He plays soccer with eight and nine-year old children and practices karate. Deja plays guitar, dances, and also practices karate. Their behavior is so much better. They seem happy, and we are, too.

Like my wife says, if God didn't allow us to have birth children, it is because he knew Deja and Lamondre needed parents to give them a new beginning in life and a chance.


A ne manquer sous aucun pretexte: L'exposition d'Eaux-Fortes de Rembrandt au Petit Palais d'Octobre 2006 a Janvier 2007 ou l'art du clair-obscur en noir et blanc, bleuffant.

09:19 Publié dans Amour, Blog | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : Journaux personnels

Commentaires

Emu. Pour différentes raisons.

Merci de nous les faire connaitre par personne interposée.

Écrit par : Impromptu | vendredi, 24 mars 2006

Il faudra m'expliquer vos raisons...
Un jour, je suis sure que je pourrais plonger a nouveau dans cette souffrance pour la decrire. Pour une femme, en dehors de l'impact psychologique que ceux qui ne connaissent pas ce deuil peuvent difficilement comprendre, il existe aussi d'autres sequelles: une desincarnation comme lors de tout traitment medical lourd et aussi une transformation du corps en decallage complet avec son utilite. Au moins aujourd'hui, cette enveloppe charnelle me procure du plaisir, c'est peut-etre une compensation supplementaire...;-)

Écrit par : Aude | vendredi, 24 mars 2006

Un deuil par lequel passe toute femme à un certain age, ou différent ?

Il y a un autre aspect qui me fait violence, dans l'adoption, c'est le jugement extérieur fort. Qui décide si vous êtes apte, ou non, à accueillir un enfant.

Il est fort probable que je n'explique pas mes raisons, ne m'en veuillez pas :-).

Écrit par : Impromptu | vendredi, 24 mars 2006

Le deuil de la fecondite...savoir qu'on ne portera jamais la vie en soi...

Et oui, le regard des autres est un VIOL...

Je me dirais alors que vos raisons sont le reflet de notre connexion ;-)

Écrit par : Aude | vendredi, 24 mars 2006

Je pense aux enfants délaissés parce-qu'ils sont trop lourds de conséquences pour le foyer adoptant...
Je pense au commerce que l'on fait de ceux qui sont "viables"...
Je pense à ces enfants nés dans des foyers où les parents n'ont pas l'ombre d'un gage que l'on demande aux postulants à l'adoption...

Et je me dis que l'humanité réside chez ceux qui savent fonder une famille heureuse, quel qu'en soit le chemin.

Écrit par : Jimmy | samedi, 25 mars 2006

Je souffre moi aussi pour eux...150,000 juste aux US...
Nous avons reussi au moins a nous proteger de la repugnance du cote mercantile, qui ne garantit en rien la "viabilite"...
C'est en effet tres dur, mais justifie a cause de la douleur deja accumulee par ces enfants.
Nous sommes a present une famille en depit des ravages occasiones par les troubles de l'attachement et nous savons tous a quel point c'est precieux.
Merci de votre supplement d'ame :-)

Écrit par : Aude | samedi, 25 mars 2006

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