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lundi, 13 mars 2006

"On ne comprend rien à la vie tant qu'on n'a pas compris que tout y est confusion." Henry de Montherlant

Ce matin, je me reveille le corps en fievre et un etaux opressant mon coeur.
Je ne crois pas que ce soit vous...
Ca devait arriver.
En m'eveillant ainsi aux emissions de l'ame, vous m'avez sensibilisee a d'autres signaux. Il n'est pas rare a present que je recoive une onde de chaleur d'un lecteur un peu avant un commentaire.
Mais la, c'est autre chose.
La brutale morsure du soleil dans la peau tendre de mon cou et de mes epaules en est la preuve. Une spirale infernale a la recherche de toujours plus d'amour, plus de sensations, un peu comme une drogue.
La blague de Steve Mc Queen dans les " 7 Mercenaires": un homme qui tombe du 5eme etage et qui devant chaque etage dit...jusqu'ici tout va bien...jusqu'ici tout va bien...
On prend toujours ce risque quand on aime. C'est pourquoi beaucoup de gens se protegent de l'amour. Quand on aime, on construit l'autre qui nous construit. Parfois, souvent, on construit trop grand, trop beau, un etre qui nous depasse, et l'autre doit prendre son envol sans nous.
Celui qui s'envole aime-t-il moins celui qui l'a construit pour autant? Pourquoi un amour devrait-il en exclure un autre?
Vous avez cru que vous ne pouviez pas me construire alors vous m'avez offerte a Fred. Vous croyez que vous ne pouvez toujours pas me construire, alors vous me poussez dans la Blogosphere a la decouverte de moi-meme. Vous me construisez toutefois plus que vous ne l'admettrez jamais, probablement plus que vous n'auriez du, au risque de voir mon coeur s'envoler. Mon voeux le plus cher est de vous construire a mon tour, mais plus seulement vous... Votre ame me hantera toujours, ou que me conduise mon plan de vol.

Ca n'est pas prudent d'etre silencieux aujourd'hui. La musique d'une autre ame pourrait combler le vide...Non, pas prudent...

23:04 Publié dans Amour, Blog | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : Journaux personnels

Commentaires

l'attente de la fin de ton intervention de ce jour est............insoutenable........... de suspens..........

Écrit par : Mel | lundi, 13 mars 2006

Bonjour Mel,
C'est une progression bien dramatique en effet...

Écrit par : Aude | lundi, 13 mars 2006

On disait "jusqu'ici, tout va bien", à chaque étage. Les étages changeaient, chaque fois de nouvelles choses.

Après, on se dit "jusque là, tout allait bien", et on ne garde en tête que le même étage... tout le reste de sa vie? Je ne sais pas, je découvre :-)

Écrit par : Impromptu | lundi, 13 mars 2006

Mais oui Impromptu!
La plupart des gens restent obsedes par un etage.
U2: "You got to get yourself together, you got stuck in a moment and you can't get out of it" - Traduction: Il faut que tu te reprennes en main, tu es reste coince dans un instant et tu ne peux plus en sortir.
Parfois aussi, une main se tend, vous attrape, vous tirre a l'interieur, vous sauve...
Et puis enfin, certains tombent irremmediablement en sachant qu'il vont s'ecraser mais il essaient de profiter du vol au maximum, c'est tout de meme merveilleux de pouvoir voler, mais il faut avoir saute...
Je suis incapable de refuser aucun des cadeaux de la vie, meme ceux que je sais capables de me faire du mal, comme ce fichu coup de soleil (on a pas idee!).
Merci de votre visite :-)

Écrit par : Aude | lundi, 13 mars 2006

.
bonjour

mon nouveau site est pret... je te laisse deviner...
le titre te plaira beaucoup.
indice : tu trouveras son équivalent en français dans mon commentaire...( url )

Amitiés
© h r

Écrit par : Chr | lundi, 13 mars 2006

Merci © h r,
je suis trop nulle, il va me falloir votre vraie URL pour vous retrouver. J'aime le titre en effet et j'ai hate de vous rendre visite.

Écrit par : Aude | lundi, 13 mars 2006

bonjour,

l'amour, l'amour et encore l'amour...
Sommes nous malheureusement destinés à connaître l'amour...?

" aimer, c'est se déchirer, se révolter, pleurer "

Désolée pour mon pessimisme de ce soir
J'ai du laisser mon coeur au dernier étage...

** bisous **

Écrit par : stella | lundi, 13 mars 2006

Merci Stella,
mais ou etiez-vous? Certainement pas ou vous auriez du pour etre si triste ce soir.
Que s'est-il passe? L'avez-vous finalement rencontre?
Impossible pour moi de partager votre pessimisme, je prefere souffrir que de ne rien ressentir, je sais ainsi que je suis vivante.

Écrit par : Aude | lundi, 13 mars 2006

Les commentaires sont fermés.