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vendredi, 29 février 2008

insolation

 

un peu plus loin qu'un envol

en boucle autour du silence

l'apnée des sens ensemence la chamade

 

la foudre verte se soustrait à la neige

unifie les variations de l'arc-en-ciel

en une nuée de pivoines

 

alors de l'insolation de fuchsine

éruptent les réverbérations soumises

sous les giboulées d'un plaisir épars

 

mercredi, 27 février 2008

motionless rapture

une voix et un regard

abandon impair

moulé sur les vallons repus

écume d'étincelles

en fièvre de torrent

langue brûlante qui ébruite l'inné

escarpant les velours de poussière

au plus profond du cru

distillant l'esprit des sens

d'une touche d'invisible

 

 

 

 

echo de MOVING SO STILL chez gmc

 

Éveil du Rituel

 sur Luxure Artistique sous l'(im)pulsion d'iXéo

lundi, 25 février 2008

lignes à haute tension

 

 

haut voltage en haute voltige

quand le soupçon d'incongruité s'absout

quand le miroir s'en teint de vide

quand l'espoir rend l'âme à la jouissance

 

 

haute voltige à haut voltage

voltes sans face en facéties fastueuses

volutes dévolues dévalées

d'un dévouement sans prix jamais pris

intraveineuse

 

voix en intraveineuse

fuse le déluge

submergeant la voie orale

 

extraversion sans travesti

en overdose mélodieuse

métamorphose de soie

 

surabondance authentique

comme un voile de pudeur

initié par la béance

 

dimanche, 24 février 2008

l'air de rien

 

 

l'air de rien

rien n'adhère

 

glissent impassibles

glaces impossibles

 

louves de lave

lovées en l'ivresse

 

étoles d'étoiles

altérées d'inaltérité

 

samedi, 23 février 2008

évasion

 

ton souffle dans ma bouche

déverse des vers profusion

ta main sur mon sein

ceint de fleurs nos fronts

ta douceur sur mon cristal

illumine les nacres du désert

ton sourire dans mon coeur

déflore l'évasion sereine


chez gmc

 

 

vendredi, 22 février 2008

le jeune homme au regard blanc

traînée de poudreuse déchirant la nuit

le parme englue l'éternité

qui se prélasse à l'orée de l'intangible

la poésie est un jeune homme au regard blanc

le tintement métallique d'une chaîne brisée

la furie assouvie d'une larme de lune

et sous les mots posés au plus pur

retentit la sentence du futur

paume

paume contre paume

à la commissure des mots

électricité statique

dans l'embrasure mystique

baume embaume

du courant extatique

mots chaudes

émotifs

contre-plongée

plongée en contre-plongée

quand s'allongent les éponges

purgées de mensonges

 

les cages s'entrouvrent sur le courage enragé

les songes assagissent les agissements agités

les pages s'emplissent de dégorgements enjoués

 

des-engrenages dévolus aux équipages dégagés

dérapages révolus à la frange des âges

appareillages impromptus pour des rivages saccagés

 

au delà des conditions

au delà des soumissions

au delà même des satisfactions

 

s'ajoutent jubilatoires

les langages frangipanes

à  l'angélique des origines

 

jeudi, 21 février 2008

passionnel

plus douce sous le brio de l'éclipse

plus cristalline dans les tintements futiles

plus inaccessible par le sacrifice des caprices

plus docile sous l'échancrure béante

 

la passion s'émancipe des racines

pour cartographier l'abandon de sa langue intrépide

et embrase les vallons voluptueux

d'une vendetta imprescriptible

mardi, 19 février 2008

Jouy

Lassée des surfaces, l'image émerge de la glace tel un bouquet d'épices arctiques sous la mousson enjôlée. Les sérénades s'arabesquent délicatement au chevet d'enchantements schizophrènes et de lys moribonds. La pluie dilue les aquarelles de l'arc-en-ciel dont les saveurs oubliées viennent grossir la transparence du grand large. Le vélin frémit alors dans les voiles de Jouy, sans un regard et sans un mot, par le simple truchement involontaire d'une folie.

lundi, 18 février 2008

pas sages

songes de gisants

en solfège érogène

en orgies endogènes

en orages de magie

 

pathogènes agiles

au prestige fragile

aux étalages volages

sages passages

 

envers

méandres d'insouciance

en traces tressées d'insolence

excès de vers vertueux

quand s'évertue l'envers

sa translucidité tacite

quand se cambre la source

son exubérance désinvolte

quand s'exclame le silence

et que perle le feu

dimanche, 17 février 2008

oratorio

toujours assis parmi les tessons d'obsidienne

les vertiges complices entraînent les étoiles

 

l'incandescence du verbe tarit la parole

la sèvre de ses velléités oratoires

 

tous les sens s'assujettissent au sixième

calme flagrance du vide et de l'omniprésence

 

la douceur se faufile alors au plus intime

exposant sans précaution l'indécence étincelante