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dimanche, 06 mai 2007

Mercurissime

Au milieu coule une rivière de mercure réfléchissant. En débordement du coeur, le liquide miroitant se transfuse dans l'hémoglobine et substitue l'écarlate de rubans de lumière, se diffusant des artères aux veines, jusqu'aux plus fins vaisseaux, faisceaux argentiques, pour transpirer jusqu'au dehors des frontières du corps et se répandre dans l'aura en auréole angélique. L'iridescense irradie encore plus fort et se déroule incontrôlable comme les rayons du soleil qui, soudain, franchissent l'horizon pour embrasser les ténèbres.

samedi, 05 mai 2007

germination d'abandon

Deuxième mouvement du concerto poétique avec Missiler sur
 

écrire à voix haute

Dans la mémoire du feu
Le parfum d'un soupir
Cadence d'amoureux
Extinction du désir

D'un doigt de glace
Sur le coeur ardent
Brûlant rapace
Aux tisons frémissants

Écrire à voix haute
Haute voie dévoyée
Chants en fautes
Phénomènes tournoyés

vendredi, 04 mai 2007

Le Rituel se poursuit...

L'aventure de Luxure Artistique connaît un nouveau souffle...

Bienvenue à Missiler qui entraîne fougueusement le Rituel dans une vague de poésie ardente...

Brûlante lecture!

jeudi, 03 mai 2007

ébullitions

Une bulle d'énergie enfle, s'étire, s'étale bien au delà de l'impulsion d'origine, frêle fiole enfermant la fin d'un instant, son début aussi, souvenir lapidé de virulente vitalité. La bulle éclate, pétard de joie, pailletant le ciel d'or azuré, saupoudrant tout du mystérieux élan qui vient irriguer les oueds comme les braises tel une première neige dans un frôlement ému. Le lit créatif s'enlise dans ces délits et délie les plumes acérées de l'amour enfin libre.

mercredi, 02 mai 2007

vocale

En miroir à Silencieuse de fyalla

Moduler l'hymne à l'abandon
D'un amour reçu tel un don
Clarté d'un regard sans nom.
Seigneur, quelle est cette langueur
Qui élève tant mon coeur?
Est-ce l'innocence d'une enfant pure
Qui ouvre grand les yeux dos au mur?
L'ardeur efface la dignité
L'enveloppe, l'incendie, la trépasse.
Émancipée de toi et moi la liberté prélasse
Ne voit plus que la joie dans les coeurs
Affranchie de la peur, du désir, de la douleur.

O douce pluie tombe ruisselante
Sur ma béance en gouttes étincelantes.
Souffle vent fort sur l'échancrure
L'amour brûle et toujours perdure.

décompositions

Reflets de poètes, composés d'envolées sylvestres, aux échardes enluminées, comme des éclats de coeur, à tout vent dispersés. Larmes et baisers, cris et bruissures, accents et ratures, cités de papier et de plomb, perchées aux voies délectées, voix éphémères, éblouies de silence. Accords en corps encore intransigeants de transparence.