dimanche, 27 janvier 2013
dune mugissante
Comme une malédiction, je fais comme elle faisait, je prétends, je préserve les apparences. Sauf qu'elle se convainquait, moi jamais. Mais avec un tel maître, je sais bien tromper le monde, même vous, depuis...Je m'accroche du bout du coeur à mes belles valeurs, comme rempart à la dissolution, mais elles sont perméables depuis que vous reniez les vôtres. Avant, je me réfugiais dans vos illusions en complice, même si en ces temps là, nous savions l'un comme l'autre tout de la tranchante dictature de la lucidité. Depuis que vous me désertez, plus que jamais je fais semblant, semblant de me suffire de vos reflets d'étincelles dans le quartz inerte, semblant que vous ne la laisseriez pas vous isoler avant de vous consumer tout à fait. Et pourtant, depuis, votre avalanche sur ma face escarpée joue l'accord parfait de nos complaintes entrelacées par les grains translucides.
16:44 Publié dans Amour, Deuils, intégrale volume 6 | Lien permanent | Commentaires (0)
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