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jeudi, 03 septembre 2009

en vrille

le cœur au bord des reins
dans les volutes de mots
sombre contorsions d’airain
de vos luttes et oripeaux

la contemplation crucifie
les béantitudes exsangues
ravagées de confettis
pétillant sur la langue

tout se regarde
à défaut de se garder
et l’effort pétarade
se laissant emporter

le vent d’oubli
arase les fictions
paroles assourdies
vrillées de dérision

Commentaires

c trop simple et beau

Écrit par : emule | vendredi, 18 septembre 2009

reddition du Minotaure

le cœur au bord des reins
le corps au beurre des seins
dans les volutes de mots
l’@u de valvule amuse
sombre contorsions d’airain
succion de torsions au clairon
de vos luttes et oripeaux
dévolus et aux pythies

la contemplation crucifie
les templiers crurent s’y fier
les béantitudes exsangues
titubant sur les blés convexes
ravagées de confettis
révisions de taffetas
pétillant sur la langue
tailladant sans les ligues

tout se regarde
sans trop d’égard
à défaut de se garder
au départ d’un fossé
et l’effort pétarade
à l’effet pléthorique
se laissant emporter
s’enlacer dans les mots

le vent d’oubli
l’hibou s’éventaille
arase les fictions
arrose l’affection
paroles assourdies
chorales dissolues
vrillées de dérision
étrillés de visions

Écrit par : pseudonymes1 | mardi, 27 octobre 2009

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