vendredi, 28 août 2009
conte à rebours
Le voile tombe au ralenti , une ligne après l’autre, rongé par la splendeur qu’il ne peut plus contenir. Le temps de se débattre s’est abattu, résolution pacifiste de l’autre côté des océans, impudeur frémissante à l’inversion des cambrures, lorsque le masculin se fond au féminin et que ses perpendiculaires ne sont plus qu’arabesques enlacées. Quel degré de virilité faut-il sonder pour arriver là ? Ainsi déportée, l’âme tressaute. Elle devient cœur, sans un souffle de regret, toute dévorée de premiers instants.
chez Cribas
23:11 Publié dans intégrale volume 5, Miroir | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
Commentaires
La vous voile ombre le ralenti
une ligne après l'autre
plongée dans la grandeur de te contenir
Le sang est battu de nos débats
Une solution océannne du loin de l'autre
Pas si résolu
Regarde le convexe des cambrures
Aux pudeurs immergées des deux sexes
Miroir mouvant.
Puis détumescence des sens et des forces
Arabesques endiablées, jadis, et
Finitudes d'entrelassement.
Résiste une marge d'histoire
Qu'une emprunte interne, une splendeur externe
Ayant acquis le fonds si
Fiduciaire des âmes et persistance du port
Alors que l'âme saute et devient cœur.
Pousse le remord d'un inacquit fors de son présent
Doré comme le Veau jadis
Au moment des perdus initiaux instants.
Écrit par : sous-pire | samedi, 29 août 2009
merci sur-mieux :)
Écrit par : @ude | jeudi, 03 septembre 2009
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