dimanche, 05 avril 2009
absorption
une cellule souche étincelle
et le corps entier brasier
déchirant les chairs ténèbres
de plaies bouillonnantes
certains consomment et jettent
ailleurs se consume sans tarir
les ailes écartelant les omoplates
à la croisée de fantaisies désincarnées
que serait candeur
si elle était conditionnelle ?
un néant de page
imperméable à l’encre ?
passons l’éponge
tout se résorbe
mêlé aux songes
l’amour absorbe
chez Cribas
07:22 Publié dans intégrale volume 5 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
Commentaires
D'une souche étincelle, cellule,
Le corps qui s'embrase en baisers
Déchirant le ténèbre des chairs
De nos plaisantes bouillances
À consommer et à jeter
ailleurs, on consume à tarir.
Nos ailes déchirent sur nos strates
La croisée des fantaisies désincarnées.
Que serait notre candeur
au temps du conditionnel ?
Même au présent, une page imperméable
à l'aune de l'encre du temps !
Repassons en nous nos songes
Où tout ce qui est se résorbe
Tel un coup simple d'éponge
que l'amour dans son tout absorbe.
Écrit par : Kristaristeau | dimanche, 05 avril 2009
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