samedi, 20 décembre 2008
l’orée des parallèles
le souffle glisse
sur l’inflexion
cambre un peu plus
l’abandon
à chaque inspiration
fleurissant la nuit
de colliers de lumière
qui glissent entre les doigts
comme des chapelets de notes
vertes et parfumées
la tendresse étire
ses cristaux de sourire
au-delà des transparences
sur les escarpements
des mutineries
sensuelles
où batifole
l’orée des parallèles
09:42 Publié dans poésie intégrale | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, écoute
Commentaires
Comme sont belles ces notes parfumées... qui glissent entre les doigts comme colliers de lumière
Écrit par : Maria-D | mardi, 23 décembre 2008
Les scintillements, murmurés pas les gouttes merveilleuses que vous accrochez sur cette Toile infinie et apeurante, donnent à ma respiration la couleur qui parfois semble vouloir lui échapper.
Cela n'a pas de prix.
Je vous en suis très tendrement reconnaissant.
Écrit par : katch | dimanche, 28 décembre 2008
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