mercredi, 10 décembre 2008
Onan Hag Oll
à s’éloigner toujours plus de soi
les soies fusionnent
sous l’aile des fronces
d’un espace-temps en éventail
simple propension à l’épanouissement
les électrons dilatent la substance
hors des dépouilles
comme des bluettes semées au vent
certains entourages galvanisent
l’incandescence du boomerang
alors la blondeur diaphane roussit
à l’ombre des blanches mains
le silence dépose ses caresses
sur les Cornouailles des âmes repues
preuves d’inexistences
enracinées dans la danse
22:53 Publié dans poésie intégrale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, écoute
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