lundi, 01 décembre 2008
orfièvre
armes fondues
larmes souriantes
le cœur en bord de fossette n’en finit pas de luire
un songe écorché à la dépouille décharnée
invoque intempestif l’ultime bastion
derrière la muraille
la langue déraille
couvrant la pierre incandescente
de graffitis incohérents
enluminures de braises aux dentelles lavandières
futiles éclaboussures d’orfièvre
le cycle de l’instant naît toujours orphelin
et glisse comme un onguent
sur la sensualité des mémoires vives effacées
pour perpétuer encore le frémissement
06:55 Publié dans poésie intégrale | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, recueil
Commentaires
tout d'abord merci de ton passage dans mon univers ce qui me permet de découvrir le tien où les cris de l'âme ne plieront jamais même sous l'excalibur chaque frémissement en fait vivre la plus infime partie de l'être !!! amitiés phil
Écrit par : le baladin | lundi, 01 décembre 2008
merci à toi, baladin, voici déjà quelques temps que je te lis :) comme un poème, @ude.
Écrit par : @ude | lundi, 01 décembre 2008
trop sensible le poeme, bravo
Écrit par : emule | jeudi, 04 décembre 2008
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