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mercredi, 17 septembre 2008

mille pétales complices

le feu s'écoule bouche à bouche
serpente lancinant le long de l'échine
éveille chaque molécule à son aube stellaire
les ondulations amplifient la brillance
pétrifient les méandres en pleine chair
s'insinuent entre les pétales
de l'innocence au pur esprit
de la sagesse au disque d'or

saturé de mélange spontané
voué à l'éternisation de son unicité
l'instant se fixe sur l'écran translucide
imprime la sinusoïde de sève saphir
dans les entrailles de la vibration
irréfutable comme l'amnésie insomniaque
qui perle des corolles d'iris volutés
sur les crêtes foulées des énergies en osmose

Commentaires

mille et unième

le mille et unième est encore à éclore
tout involuté dans son antre de douceur
crânant déjà sa belle mort
frôlement de condescendance
en quête de reconnaissance

le mille et unième tarde à éclore
agité de reflets caducs
imprégné des fruits de l’expérience
masqués de sourires enjôleurs
alors que le seul maître est le courant

Écrit par : @ude | mercredi, 17 septembre 2008

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