samedi, 26 juillet 2008
état
rubans incandescents irisés de gentiane
la matière se dématérialisait
remplaçant émois et frissons
subrepticement l’immatérialité avait épaissi
pendant toute une durée immédiate
vous aviez été encore là
oh presque pas
juste à regarder
à dire parfois
et puis votre présence aussi s’était atténuée
silencieusement
comme un miroir fondant sous la caresse de l’étoile
alors le calme s’était étendu
sur l’ensemble
comblant le plus infime interstice
desséchant le dernier soupçon de reflet
l’état luisait
22:37 Publié dans poésie intégrale | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
Commentaires
(...)
Sachez-le, il ne s'agit pas d'égalité ou d'inégalité... il s'agit de différence. Ne pouvoir atteindre directement l'illumination ne rend pas les femmes inférieures aux hommes ; ne pouvoir donner directement naissance à un enfant ne rend pas l'homme inférieur à la femme.
Il n'y a fondamentalement que deux chemins qui conduisent à l'illumination : la méditation et l'amour...
L'amour exige un partenaire, pas la méditation. L'homme peut arriver à l'illumination par la méditation, c'est pourquoi il peut y parvenir sans intermédiaire. Il peut être seul. Il EST seul, tout au fond de lui-même. La solitude vient tout naturellement à l'homme. Pour une femme, être seule est difficile, très difficile, presqu'impossible. Son être tout entier éprouve un profond besoin d'aimer, et pour aimer, il faut l'autre. Comment pouvez-vous aimer s'il n'y a pas quelqu'un d'autre ?
La femme, l'énergie féminine, parvient à l'état de méditation par l'amour tandis que l'énergie masculine parvient à l'amour par la méditation. La femme ne peut méditer parce que son être tout entier n'est qu'une impulsion vers l'autre. Lorsqu'elle est seule, elle est malheureuse, ressent de l'angoisse. Si elle a un amant, ne serait-ce que dans son esprit, elle est heureuse. S'il y a de l'amour autour d'une femme, cela la nourrit. C'est une nourriture, un aliment subtil. Lorsqu'une femme sent qu'il n'y a pas d'amour, elle dépérit, étouffe, tout son être se contracte. Cette énergie féminine a créé le chemin de l'amour et de la dévotion. Même un amant divin fera l'affaire, il n'est pas nécessaire de trouver un amant physique. Krishna conviendra à Meera, aucun problème, car pour elle Krishna existe. Dès lors, Meera est heureuse. Elle peut danser, elle peut chanter, et elle est nourrie. Pour l'énergie féminine, la méditation ne se produit que dans la fusion amoureuse la plus profonde.
Elle aimera et, grâce à l'amour, fleurira le samadhi. Le satori viendra, mais tout au fond, à sa racine, il y aura l'amour, et le satori en sera la fleur. Pour l'énergie masculine, samadhi et satori seront à la racine, la méditation sera à la racine, et puis l'amour fleurira. L'amour sera une floraison.
Ecrit par : paxson et le bouddha aux 91 rolls-royce | 17.01.2009
Écrit par : ronald theodore | samedi, 17 janvier 2009
merci pour cette découverte musicale :)
hier...quelque peu prémonitoire par rapport à ce commentaire...ces quelques mots sur un petit carnet: "est-ce l'être qui parcourt le chemin ou le chemin qui parcourt l'être?"
pour remettre cela en contexte, est-ce l'être qui atteint la fulgurance ou la fulgurance qui atteint l'être?
ensuite vient la question de l'autre, comment un individu qui aime et est aimé, non pas par "un autre" mais par "plusieurs autres", pourrait-il justifier de la moindre clairvoyance dans ce domaine? de plus bien que l'amour soit perçu comme un état qui n'a nul besoin d'objet pour se perpétuer, qu'en serait-il sans aucune "réciprocité"?
en dehors de ces deux "détails", il existe sans doute des différences entre l'énergie féminine et l'énergie masculine, mais quand on n'est ni homme, ni femme, mieux vaut s'en remettre à la poésie...
Écrit par : @ude | samedi, 17 janvier 2009
Un camion qui passe, est-il musique ?
GEORGE BRIGHT :
1) Que la fragmentation se transforme en une sorte d’action unitaire dans le monde.
2) Que les hommes puissent se connaître et savoir qui ils sont vraiment.
3) Que nous réalisions que, malgré la difficulté, la seule thérapie qui puisse nous guérir, c’est d’essayer de comprendre ce qui est incompréhensible.
Pannonica de Koenigswarter
LES MUSICIENS DE JAZZ ET LEURS TROIS VŒUX
Éditions Buchet-Chastel
merci à vous pour l'@ccueil !-)
Écrit par : niki [modifier] | samedi, 17 janvier 2009
http://www.youtube.com/watch?v=gQTsW6TGAUE
Écrit par : @ude | samedi, 17 janvier 2009
trop mimi ! déjà vu la bouille du petit bonhomme à la baguette, disons quelque part, mais où ? probablement pas dans ce wunderbar moment de télévision consacré à herbert von k., un doku prisé il y a désormais une éternité d'hier et ce, si ma mémoire veut bien se donner la peine de revenir, par une nuit de pleine lune blanches bien comme il faut sur arte pour faire genre... que de cordes de choix auxquelles se pendre, en tout cas ! allez, cette fois tant pis, je n'y résiste plus : une bien bonne à vous et à votre connexion adsl !-)
Écrit par : pseudo oompa loompa | dimanche, 18 janvier 2009
La rapsodie n'est que la conclusion...Peut-être faut-il avoir vu tout le film ou simplement pouvoir en dépasser la surface pour réaliser qu'il apporte une réponse à la question: Un camion qui passe, est-il musique ?
Écrit par : @ude | dimanche, 18 janvier 2009
Quand vous écrivez camion dans ma tête je meurs d'envie de faire pouet-pouet ! et vous pouvez rire de moi tout haut, y a pas de mal, la plupart des routiers sont sympas vous savez ^^ tenez, j'ai copié/collé un extrait de notes qui pourrait encore donner comme l'illusion que je saisis presque tout c'est quoi qui se passe-passe entre nous ^^ Arthur Shop quelque chose : la musique est pour nous à la fois parfaitement intelligible et tout à fait inexplicable ; cela tient à ce qu’elle nous montre tous les mouvements de notre être, même les plus cachés, délivrés désormais de cette réalité qui les déforme et les altère. (Monde, I, 273-6.) et aussi, tant que j'y suis, que vous persistez dans la bonté de me parler, ^^, puis-je vous demander un peu du pourquoi du comment de la fascinante image qui si je puis dire surplombe votre A propos ? je la trouve franchement tellement belle, en vrai je dirais elle m'apaise !
Écrit par : Léon | dimanche, 18 janvier 2009
rire d'etoile...
tous les arts peuvent reveler l'incomprehensible c'est pourquoi ils sont une constante a travers les ages et les civilisations et peuvent toucher tout un chacun
l'image de l'a propos fut realisee par mon pere bien avant photoshop, a partir d'une photo d'une seance de poses qu'il m'avait imposee dans une merveilleuse carriere de pierre de l'arriere pays camarguais toute baignee d'un doux soleil de printemps alors que j'avais douze ans...sans doute la plus tangible preuve d'amour qu'il ne m'ait jamais exprimee...a l'origine, le visage est penche en avant...a la suite d'une revelation, il s'est allonge, il git...
Écrit par : @ude | dimanche, 18 janvier 2009
fascinant disais-je ! à moi-je "ici" présent (à environ 4:44 du mat'), et même si tout un chacun aurait parfaitement le droit de se payer ma tête, elle évoque, et ce depuis la première fois, une espèce de prise de vue... intra-utérine... un peu comme si le modèle était on va dire en quelque sorte drôlement en avance pour son âge
DOUZE ! mince alors, si je m'attendais...
prenez soin de vous, Aude, et encore merci !
Écrit par : niki [modifier] | dimanche, 18 janvier 2009
oui parfois l'homme peut exprimer une douceur toute maternelle...c'est emouvant...
Écrit par : @ude | lundi, 19 janvier 2009
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