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mardi, 06 mai 2008

millième

agglutinées en volées de marches entières
grappes de rubans envolés du coeur
égrenées à l'orée de l'innocence
en ondées de violettes sur les paupières soumises
les buées de silence grelottent sur les tisons
attisant l'acuité pyromane

le temps
qui ne passe pas
qu'il ne fait pas
s'épanouit dans l'éclair
baiser irradié
d'une onde de souffle

 

...ceci est le 1000ème billet sur ce blog...

Commentaires

QUATRE-VINGTIÈME

Ils s’allongent, se prolongent, se suivent d’un écho de n’en plus finir
Ils représentent l’espoir de nos conduites toujours plus loin, plus avant
Ils virgulent, se glissent, se faufilent, s’intromissent, se pérennisent
Petits articles de rien qui tambourinent sans cesse à l’appel du levant
Ils décapent, surnagent, recréent, reproduisent, réintègrent
Un autre billet s’en fiche en la petite pensée désuète qui traîne
Ils polémiquent, interpellent, moquent, raillent, contrecarrent, oublient
Dans un flot immarcescible où les derniers pétales s’ouvrent à la lumière
Ils construisent, architecturalisent, bâtissent, roccaillent, abrutissent,
Au détournement d’un mot pris pour un autre qui devient un insensé
Ils vitalisent, influent, immergent, conspuent, innervent, étincellent,
Ode sacrée de tout au renouvellement journalier d’un beau clin d’œil
Ils ouvrent, éternisent, blanchissent, défont, pétrissent, encerclent
Mécanismes odoriférants de la mélopée intellectuelle en contravention
Ils tapent du poing, ils chutent des sons, ils inventent l’histoire
Biographisme de nous-mêmes au factotum surdéveloppé du présent
Ils inventent, s’imaginent, s’éprennent, se comparent, se miroitent
Et nos blogs où nous sommes se répondent à distance convertie
Ils jumèlent, associent, analysent, poétisent, comparent et s’oblitèrent
En des liens invisibles qui emmaillotent nos esprits d’un amour blanchi
Ils reproduisent, enfantent, donnent le sein, cerclent l’auréole,
Le lait des mots asperge nos circonvolutions électrifiées en cadence
Ils interdisent, fluorisent, irisent, ionisent, magnétisent, galvanisent
Spectroscopie poétique des communautés vivantes dans l’éclat mondial
Ils éméritent, félicitent, plébiscitent, prescrivent, préméditent
Jamais ne cesse la pensée qui émerveille car les jours s’introduisent
Dans la réalité floue où le savoir reste à la pensée aiguë des différences

Écrit par : pseudonymes1 | jeudi, 08 mai 2008

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