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samedi, 03 mai 2008

trophée

les mots se reflètent dans des cascades d'or
comme un enlacement d'iridescence
longtemps après l'ultime abandon
ou juste avant
ou au même moment
les cercles se ferment
et s'ouvrent
au gré de la houle
et se sourient
les échos infusent dans la respiration de la somnolence
feutrant l'éblouissement
qui se détache
des bulles encore
s'échappent des calices
pour se joindre au soleil
quand les temps de la valse trébuchent
et se confondent
des flammes encore
jamais ne s'épuisent
sauf quand elles renaissent
et la brûlure encore
comme un trophée
refusé

 

Commentaires

POSSIBILITÉ DES IMPOSSIBLES

Coupelle d’or blanc de toutes couleurs
Les phrases sont des rebonds glissant sur les parois en repos
Décollements de l’être en lèche de sa sève
Brume râpeuse qui laisse à comprendre une particule d’essuie-glace
Toujours là sur la caille en l’étal qui boue dans notre regard
Tintinnabulent nos corps en belles disjonctions d’observance
Miroirs cramoisis de nos nuits où s’observent nos libertés diurnes
Le jour se lève dans un croissant où paraît le fond du cercle
Et puis s’épuise émietté dans les lavoirs de l’esprit
Les cercles s’ouvrent et se déplient à l’angulaire procédure
Millimétrique assiduité de nos papiers de verre
Pour inscrire assoiffé une vérité dans l’axe mathélogique
Frôlement impossible du tout où rien n’est jamais impavide
Dans le murmure de cet appel ou peut-être se prolonge
Devenir incongru au bout du fil de nous
Illogisme de nos lectures au gré des mots sortants
Inflammations des spiritismes à la cause des universels
Je souffle une bougie celle des vanités où luisent les ego
Et meurent dans le succès de soi un sujet corroboré
Enfin compris dans le subjectivisme coloré de sa poésie
Les tranches sont reflétées à l’entremise de nos regards
Éveil de nous dans la contemplation inactive et retardée
On tâche de savoir dans un déroulement hors centre
Et se longe à l’infini le tapis de nos déroutes
Qui se monte alors en pensée jusqu’au soleil en milliards d’étoiles
Grande Ourse visible dans l’horizon têtue où l’on se penche
Alors peut-être est toujours un assoiffement constant
Qui se détache
Concavité des vérités distordues à nos compréhensions
Intégralité de contenance et obscurcissement des variables
Le calcul se relativise en infinitésimal dans l’abandon du centre
Toujours une pensée en/de surface avant de plonger en l’Hydre
L’essai est valorisé dans nos cahiers des charges
Balisage de ces textes à l’encre rouge des corrections d’autrui
Et puis la mortification de pensée par sa charnellisation
Des gouttelettes descendent du ciel pour nous asperger d’autrui
Pour affiner nos terminaisons nerveuses au sens du monde
Qui s’ébruitent en constance et souffrent de pouvoir
La tranche blanche se colore aux tâches indélébiles de la crasse
La raideur se replie aux coupures que l’on inflige
Nous sommes objectés pour nous voir à petit
Lumières phosphorescentes qui montent à l’iris filtré photonisé
En surréalisme de connivence en exercice de vibration
C’est encore un peut-être ou un cependant qui s’agite
Lors d’un finalement simple qui reste à dire dans un jeu de règles
La touche est fugace mais le trait est bretté
C’est hors sensation que coule le sang chaotique des plaies
Dans le recouvrement de nos armures à l’âge de bronze
On ne le voit qu’on le boit déjà dans la fureur christique de l’impossible
Et l’on parvient à la foi pérenne d’être alors
Transformation de la tentative dans l’effluve ressentie d’un absolu
De l’incipit à la coda les mesures ont parti pris et nagent les mélodies
Dans les arrangements sacrificiels de toutes les notes possibles
Mélangées dans la coupe brandie d’où les bulles se devinent
Le monoxyde éclate et la liqueur se recroqueville dans son lit
Ce qui était tentative d’impossible devient constance du savoir
À l’âge de notre éveil nous voyons déjà la Renaissance
Dans la perspective tombante d’où s’écroule le religieux
Pour laisser la place au révolutionnisme haleté
Cautérisation des pensées ouvertes vers les cicatrices
Où le féminin recouvre le masculin
De son emprise éjaculatoire
Qui monte à l’empyrée alors surchargé
De nos aspirations qui font la queue embouteillée
Peut-être

Écrit par : pseudonymes1 | mardi, 06 mai 2008

sans voix...whouah!!!!

Écrit par : aude | mardi, 06 mai 2008

Les commentaires sont fermés.