mardi, 07 août 2007
engorgés
les mots sur les lèvres se fondent à la langue
bouchées délicates aux parfums d'infini
tandis que le temps tombe le manteau d'illusion
les paroles coulent des jours limpides
au fond des gorges épanouies
perchée en ces douces fontaines
l'âme transparaît sans broncher
et l'or enveloppe la nuit
sans les fers, les silences, les ennuis
quand chaque instant n'est plus que romance
en flottant tout bas sous les affres glorieuses
la poésie se résigne et contemple encore
buttent les mots et caressent les voix
l'amour n'est jamais trop
pour ceux qui voient
22:13 Publié dans Les mots vides | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, songe, spiritualité
Commentaires
Quel plaisir de te lire.
Ce petit frisson à chaque mot, ce rythme sensuel et doux qui part de ta plume pour arriver à notre ressenti.
* bisou *
Écrit par : Stella | jeudi, 09 août 2007
Et regarder...
Écrit par : pyrome | lundi, 13 août 2007
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