lundi, 30 juillet 2007
miroir de cendres des eaux par Earnil
je deviens fruit dans le silence
libellule dans le lointain
qui ne sait plus pourquoi il chante
ouvrant la nuit avec ses doigts
le ciel bleu se voile un peu plus
en alvéoles de lumière
et l'enfance se sacrifie
aux derniers songes du printemps
leur coeur est parallèle à l'ombre
qui ne se brise que pour voir
l'incidence des innocences
du ciel
ils trompent le jour
aux accents fracassés
de leur candeur
pour leur unique écueil
de doigts contre le vent
07:30 Publié dans Les mots vides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
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