dimanche, 29 juillet 2007
cendres des eaux
ils pataugent dans les braises
la main ouverte sur l'infini
les cendres des eaux
glissant entre les doigts
les mots perdent connaissance
sous leurs sanglots irisés
entrouvrant le zénith
foudroyé
leurs yeux raréfiés
étoilent le vide
azimuts ivres
sourires en sacrifice
ils cascadent l'éblouissement
aux profondeurs d'innocence
béats de suspension
assouvis d'être
13:55 Publié dans Les mots vides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
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