lundi, 23 avril 2007
souffleur de vers
lové dans la vase turquoise
le souffleur de vers
susurre une valse inaudible
aux justiciers des formes et orthographes
tenter de dompter
ses rubans métalliques
reste aussi futile
que de croire capturer le vent
ou arrêter de l'eau l'écoulement
quand les oreilles s'assourdissent
pour enfin deviner l'esquisse
des braises éternelles
de la mélodie insensuelle
les champs lexicaux s'étiolent
les syntaxes s'intoxiquent
les grammaires s'agonisent
prosternés jusqu'à la soumission
par l'indicibilité
de l'absolue beauté
21:35 Publié dans Les mots vides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, songe, spiritualité
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