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jeudi, 29 mars 2007

déliraude #56

Les tonalités mâles et femelles se mélangent en joyeux grelots qui raisonnent encore de la saveur musquée de la fleur de poirier. Le vide devient tangible comme des milliers de fenêtres baignées de clarté et dans ce flottement amniotique sidéral, le feu est plus doux que la couleur poudrée de l'aile du papillon. La complétude soupire. Son chant de folie silencieuse dessine les angles isocèles de l'enlacement. Le détachement parfois s'attache. Alors la séparation resplendit de présence au milieu des boues d'azur indifférentes. Le regard clarifié, désinfecté de la peur, se faufile dans les ailleurs d'ici même en éludant les pseudo obstacles des avants et des après. Incrusté d'instant, l'oeil élancé du miroir devient aussi transparent que le reflet et sur des effluves d'or et de perles, l'accompagne paisiblement dans le pèlerinage statique au coeur de la secousse orgasmique . Pour la seule joie des enfants incapables d'arrêter de jouer, tout comme le coeur ne peut cesser d'aimer, le début et la fin s'égarent sur le cercle incantatoire indéfinissable de la quadrature des âmes délivrées.

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