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lundi, 26 mars 2007

somme

Le miroir s’épure lorsqu’il ne reflète plus que la transparence innocente. Les volcans fantasmagoriques de la passion se métamorphosent en ruisseaux de nacre espiègle au goût acidulé de plénitude. Une révolution insensorielle renverse la dictature ancestrale du corps et le souffle de la liberté éveille le feu doré qui engloutit la chimère du temps qui passe. A l’origine est la vibration immobile de l’instant, la caresse d’encouragement imperceptible du soleil sur le bouton de fleur timide qui, encore tout enveloppé de sombre, ose à peine voir le jour. A l'origine est une présence rayonnante d’absence, juste l’illusion de la possibilité que la somme de la multitude puisse tendre à l’infini.

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