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samedi, 24 mars 2007

déliraude #51

 

Un simple mot, le plus anodin, immunise de la fébrilité superficielle des rumeurs chimériques de souffrances et de romances exogènes aux accents de séduction artificiellement exotiques. Le vent se pose en souplesse coiffant la respiration sylvestre d’un voile mate et moite. L’esprit rebelle du printemps perce la tendre peau de nuages d’un rai timide, puissant, onctueux. Les chants de la forêt ont cette senteur humide et chaude de paix qui pénètre au cœur de chaque atome pour désincruster les scories des quotidiens. L’amour glisse au dessus des mirages de glamour pour resplendir à l’apogée des profondeurs.

 

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