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lundi, 12 mars 2007

Eden

Des pépites d’amour éclatent en transparence sous la peau et font éclore les myosotis narcissiques au sein même de l’épiderme embaumé. Au loin, tout près, une cascade étincelle de tendresse, entre orgasme déchaîné et douceur maternelle, murmure du cygne du Printemps bondissant de courbe en courbe. Une ondée de duvet de nacre illumine les vallées d’une canicule rafraîchissante. Un oiseau de paradis décline une mélodie d’arc-en-ciel au firmament embrasé. L’air est lourd comme une peau de loup et si léger, ouragan sans un souffle, prière de l’innocence au vice, luxure virginale. Une dernière fois se laisser séduire, ne pas résister à l’attraction fatale, aveugle au lendemain, laisser la brûlure de l’instant se diffuser, infuser le brin de doigts de soie, la gouttelette de rosée intime, la fine veine qui palpite de la sève intemporelle, pour dégrossir le quotidien de sa superficielle vulgarité et en révéler l’absolue beauté. Subir et offrir, faire subir et s’offrir, purifiés des artifices, retrouver le miracle d’Eden.

Commentaires

Un bout de paradis!

Écrit par : Pyrome | lundi, 12 mars 2007

Hummm Pyrome, même couleur, même odeur, rêve ou réalité?

Écrit par : déliraude | lundi, 12 mars 2007

Les commentaires sont fermés.