samedi, 10 mars 2007
déliraude #36
Couchés sur le fond du ruisseau de jade
Enlacés au trépas de foudre fade
Les sanglots brulants de la Fender
Respirent les éclats d'air
L'instant délivre de tous les chagrins
Les dépressurise de chaque grain
Sérénade pour rebonds rebondis
Des lambeaux rapiècés plus forts de vie
L'incendie ne sait plus se rassasier
Par l'essence des larmes attisé
00:20 Publié dans L'intimité de la béatitude | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, songe, spiritualité
Commentaires
Je crois qu'au milieu des vers
j'ai entendu la fender dont tu évoques la plainte
Écrit par : le bateleur | samedi, 10 mars 2007
Merci le bateleur, je crois que c'est elle qui les a écrit ;-)
Écrit par : déliraude | dimanche, 11 mars 2007
Bah, ça écrit une Télé ?
J'aime bien ce texte
à très vite ?
Écrit par : Pessah | jeudi, 15 mars 2007
Dans la mesure où "je" n'est pas le géniteur, tout est envisageable Pessah ;-) à très vite ? qui sait ?
Écrit par : déliraude | jeudi, 15 mars 2007
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