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vendredi, 16 février 2007

déliraude #18

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S’allonger sur le vide,
purifiés et nus,
hors de toute existence,
pour mieux ressentir l’étreinte
de rires et de sanglots.

 

Etre le jouet docile de ce flux
qui nous dépasse,
qui nous plie à l’infini,
qui marie les extrêmes dans l’harmonie.

 

Le vent s’essouffle.

La lune s’ensoleille.

La pierre s’écarquille.

 

Les émotions se métamorphosent en merveilles
qui nous laissent béats,
abîmés dans la contemplation essentielle,
juste là,
et ailleurs,
et nulle part,
et partout.

 

Souvenir d’un rêve infantile d’ubiquité,
cicatrice de la prémonition de cet instant,
toutes fenêtres ouvertes.

 

 

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