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samedi, 10 février 2007

déliraude #10

Le vent dépose son ombre
au creux du silence.

Sous le blindage,

une émotion se défoule
dans une farandole galopante
qui épure
l'arabesque de l'azimut.

L'intrépide trépidation
ridiculise la discipline,
qui,
vexée,
durcit et s'érige
en symbole phallique
du martyre de la paix,
victime de l'Autre qu'est Je.


Il faudrait lui couper la langue,
mais,
ça serait se priver aussi
de ses dons
pour la fellation spirituelle.

 

Alors,
pour la gloire
de la découverte du néant,
la rigidité s'adoucit,
s'attendrit même,
devant les puériles caprices
de l'illusion sensorielle
et s'adonne,
calmement,
à l'instant.

Commentaires

Merci pour ces Déliraudes que je viens de déguster ;).


Bisous.

Écrit par : Manu | dimanche, 11 février 2007

My pleasure, Manu, il n'y a qu'à se laisser faire :-)
Bisous à toi!

Écrit par : Aude | dimanche, 11 février 2007

Les commentaires sont fermés.