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lundi, 05 février 2007

déliraude #4

 

 

 

L’Amour est en crue, il dépasse allégrement la cote d’alerte, déborde de toute part en emportant les films romantiques et leur princes décharmés. Irrésistiblement, la montée des eaux recouvre le paysage tout entier le métamorphosant en paisible miroir. La douceur prend alors possession des méandres, creusant le galbe d’une hanche ici, soufflant une chair de poule sur la soie d’un sein là, paressant au creux d’une émouvante fossette de velours nulle part. L’horizon ondule de plénitude, courbant les arêtes et les angles aigus de sa volupté alanguie. Le temps se dissout dans l’environnement liquide. Le battement d’un cœur impose son tempo à la vie qui s’y soumet en se prélassant d’aise dans son auréole de grâce. La bouche de la tendresse se charnellise d’abondance aquatique en glorifiant la brûlure érectile. Les liqueurs se mélangent en savants philtres bouillonnant d’exotisme   qui s’évaporent en volutes d’Esplendidos luxuriants. Les silex se trémoussent sous le charme de la fée électricité qui, pugnace, ravive encore la permanence des braises. Les rôles confondus s’émancipent au rythme délicieux qui hante, enfle et se déroule en clapotis fondants de délicatesse. Oui, l’Amour est en crue, inutile de prétendre résister à la gravité du flux qui coule…

Commentaires

Et les crues, c'est plutôt en hiver non ? :) ))

Écrit par : pyrome | lundi, 05 février 2007

Pas de saison pour les crues de l'Amour, pyrome, se sont des crues perpetuelles!

Écrit par : Aude | lundi, 05 février 2007

Les commentaires sont fermés.