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dimanche, 04 février 2007

déliraude #1



Le silence ouvre le coeur à la déferlante de lumière
Le souffle s'arrondit
A chaque angle
Pour se plaquer
Dans les courbes
Des sinuosités luisantes et glissantes

Le paysage métamorphe
Varie sa géométrie elliptique
Dans un infini kaléidoscopique
Où le plaisir
caméléonise
l'instant
Et le vide efface
Le dernier scénario
Les dernières bribes d'intrigue
Dans un calme plat
L'immobilité est une transe enivrante
Qui liquéfie le temps et l'espace


Si loin
Si proche
La combustion effusione
Dans les hurlements de l'éternité nue

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