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jeudi, 01 février 2007

The show must go on…

  

Tombée du berceau des clauses, extirpée de son écrin d’attentes et d’exigences, soldée pour zéro Euro à ceux qui ne sont rien et n’ont donc rien à offrir, une volute de tendresse empourprée du sang originel, s’enroule voluptueusement autour de la grisaille du mur de granite imaginaire et l’enrobe de la douceur incommensurable de sa transparence ineffable. Sa connaissance de l’absence d’altruité invente l’altruisme et sa soie translucide s’effiloche sur toutes les aspérités des artifices polluants sans pour autant commencer à entamer la toute puissance de son omniprésence mégalomaniaque. Insensible aux quolibets, aux moqueries, aux tricheries, à l’infidélité, aux viols, à l’exploitation esclavagiste sous toutes ses formes, à l’indifférence feinte ou réelle et même à la simulation d’un intérêt de politesse, dépourvue de tout arôme autre que celui de l’essence purifiée du plaisir, elle se prête à toutes les apparences d’abus, joviale et enjouée, sans cesse ravivée à la source de la Source, et dans son antre humide et brûlante, elle recueille le baiser ou la claque avec le même entrain, le même gémissement de jouissance, la même flamme de folie péridote au fond des yeux. Rien ne peut refréner la passion de l’incendie de son coeur immatériel. Son rayon enjoliveur traverse les incompréhensions, les transferts et les brimades avec autant de détermination hédoniste que l’abandon à la simplicité du bien-être et de la paix. The show must go on…

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