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jeudi, 21 décembre 2006

Le change

Splendeur écorchée des fantasmagories brisées.
Liberté suprême de ne plus prétendre aller nulle part.
Donner le change pour ne pas se laisser engloutir par la mythologie ambiante.
Grand écart toujours à la limite de la rupture entre stratégique et tactique, entre conceptuel et pragmatique, entre spirituel et sensuel, entre l'éternité intemporelle et la brutalité du quotidien pseudo réel, progressant sur la corde raide qui se tisse à chaque pas et prendre ce risque à l'aveugle, sans certitude aucune que se prolonge effectivement le filin. Rien à perdre quand on ne veut rien. La peur s'endort du sommeil de la vérité nomade. Ne plus obéir qu'à la Force incomensurable. Vivre entièrement dans un mot, le mot, et en mourir aussi, dans le miroir du regard inconnu.

Commentaires

Bon alors, c'est encore loin Cincinnati ?
Et puis d'abord qu'est-ce que tu fais à Saint Lou ice ?
Tu suivais le Père Noël ?
Bisous de fêtes

Écrit par : Ratounet | mercredi, 27 décembre 2006

Cinni, c'est ici et aujourd'hui Ratounet, St Louis était juste une escapade sur un territoire ancien, celui de naissance des petits :-) Le fillot dirait que nous sommes des nomades...Il a surement raison puisque le vérité sort de la bouche des enfants ;-)

Écrit par : Aude | mercredi, 27 décembre 2006

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