Supplément d'âme sœur

La trique du Prince des Fleurs est, il faut le dire, une tentation a laquelle toute resistance serait futile.

Alors la langue part a l'exploration detaillee de ce territoire dont elle connait pourtant  chaque veine saillante, le moindre capteur de plaisir, meme ceux qu'elle evite de stimuler parce que le Prince dit que c'est trop. La langue est vraiment une coquine, flattant son idole, la frolant a peine, juste de la pointe, bien mouillee de salive. Se perdre quelques instants dans le bleu des yeux du Prince, irreel ,comme le ciel de Virginie , y chercher certaines etoiles, en trouver d'autres.  Se retourner lentement pour permettre a ses doigts d'entreprendre a leur tour le chemin de mon intimite, et comme ils se font plus precis et plus penetrants, la langue alors s'embale, se met a laper gourmande les testicules gonflees comme deux boules de glace un chaud jour d'ete,  remonte virrevoletant en arabesques sur toute la longueur, se refait pointue pour tittiller l'ourlet du gland, s'applatissant moelleuse et large le long du fil. Les levres, les dents, l'eau de la bouche, viennent s'associer lubriques.Une main pince la base de la verge sous les bourses, lui faisant encore gagner de la longueur. Toutes les partenaires de son plaisir devienent frenetiques quand ses doigts agiles immolent le premier orgasme.

Il me demande une chevauchee. Elle est devenue sa favorite.

Frotter mon intimite juste sur son gland pour faire encore affluer du sang et gonfler la sienne un peu plus. Tortiller un peu des reins et des fesses pour accentuer la caresse, et quand ma porte est plus ouverte que les vannes d'un barage et laisse s'ecouler abondant l'hydromel ennivrant de mon desir, d'un lent coup de rein s'enfiler milimetre apres milimetre jusqu'a la garde. Bien au fond, contracter un peu les muscles profonds pour que le contact se fasse total. Commencer alors la danse orientale dans un rythme ralenti pour que chaque mouvement se fasse plus subtile plus langoureux en accentuant le va et viens progressivement. Le Prince a du mal a resister a la tentation d'y ajouter son exceptionnel coup de rein et le lit grince sous nos efforts concertes en echo a mes gemissements. S'abandonner a une deuxieme extase. Le Prince reprend le control, fait une pile avec tous les oreillers , m'y place a quatre pattes, plaque ses deux paumes dans ma cambrure pour en affirmer les meandres, ecarte mes cuisses et approndie mon intimite de toute la longueur de sa virilite conquerante. Mes cuisses tout du long collees aux siennes et mes fesses moelleuse rebondissant sur son bas ventre, nous montons en crescendo insoutenable vers une jouissance synchronisee comme un ballet de l'Opera de Paris. Nos essences essentielles se melangent alors en nectar divin et nos corps s'affalent repus.

Enfin repus...serais-je jamais repue ;-)