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lundi, 06 mars 2006

"Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple: on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux." Saint-Exupéry

En écrivant un commentaire pour Maylis, l'évidence me gifle. Le plongeon dans l’un de mes essentiels date d’avant le Blog. Partagé avec Eric mais pas dans la blogosphère. Alors voici un lien vers mon chapitre fétiche:
http://www3.sympatico.ca/gaston.ringuelet/lepetitprince/c...
Suivez-le pour redécouvrir la poétique justesse de ce texte. L’émotion est intacte.

Petit mot tendre du Lundi matin pour que votre semaine regorge de satisfactions et de plaisirs.

Vous avez encore été omniprésent cher absent, avec cette sensualité irréelle et cette sexualité spirituelle qui caractérisent toutes nos rencontres. Doux rayons de lumière dans un week-end plutôt déprimant malgré le temps qui vire au Printemps, Lamondre pesant de tout son poids négatif dans l'équilibre familial.

Donc, dans l'espoir du plaisir de vous lire dès mon réveil, je viens vite vous retrouver dans nos songes.

Votre supplément d'âme sœur, Aude.

Vos mots, ce matin, coulent dans ma gorge comme une cuillerée de miel. Flashback sur la scène du réfrigérateur de 9 semaines et demi. Promesse d'une douche interminable...

Bon, je crois savoir ce que vous vous imaginez, douche interminable égale séance d’auto-érotisme torride…Détrompez-vous, si l’envie d’un orgasme me saisi, bien sur que la masturbation, à défaut de Fred, peut être salvatrice. Mais le rituel de la douche, quand un tendre message vient illuminer le petit matin, est une expérience d’une sensualité bien différente. Se livrer totalement aux caresses brûlantes de l’élément liquide, se laisser fondre et fusionner avec l’eau, avec le savon, avec la brume de la vapeur, avec les arômes appétissants des gels et autres fluides, sans autre but que d’oublier, l’espace d’un instant, les limites de l’enveloppe charnelle. S’arrachant à cette extase sensorielle, il faut ensuite sacrifier à l’autre cérémonial, celui tout aussi épicurien du maquillage. Pour qu’il soit gourmand, il faut qu’il soit Guerlain. Le parfum de chaque produit est un régal pour l’odorat et transforme ces gestes routiniers en festival des sens. Vient ensuite le fusionnement avec un autre élément, le sirocco exotique du sèche-cheveux. Ces derniers temps, aucune envie de discipliner mes ondulations naturelles, la tête en avant, se concentrer sur la caresse du souffle délicieux sans en contrôler les effets précis. Le résultat est ébouriffé comme après une nuit d’amour, complément idéal des cernes et des yeux brillants.
Comme aujourd’hui, c’est l’anniversaire de Fred, désir de décliner plus loin l’humeur libertine. La guêpière de satin ivoire, digne d’une nuit de noce, est donc crochetée le long du corps, pigeonnant les seins dans une plongée vertigineuse. Avec les bas et les talons, chaque pas se métamorphose en préliminaire lubrique, présage du plaisir.

Votre supplément d’âme sœur, Aude.

Dernier message de la journée, à l’humour légèrement grivois. J’essaie de vous attraper au téléphone mais c’est encore manqué…"Le téléphone pleure"... Se contenter de 3 secondes de voix enchanteresse…Fermer les yeux et vous êtes là! Rieur, enjôleur, cajoleur, ensorceleur.

21:46 Publié dans Amour, Blog | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : Journaux personnels

Commentaires

Grace à vous, j'ai re re re re re re re relu ce passage du Petit Prince ... et comme d'hab, poussière dans l'oeil ...

Écrit par : Kinishao | mardi, 07 mars 2006

Impossible de s'en lasser, impossible de s'en passer...
Merci de votre visite :-)

Écrit par : Aude | mardi, 07 mars 2006

AMOUR, je crie ton NOM!

Par où commencer, le début ?
Mes pensées, je vais te les cueillir en vrac, respire si tu peux leurs parfums.
Tu veux que je te rendes des comptes, alors lis ce conte de fée.
Qui suis-je ?
Ton frère, ton double, ta moitié.
Tes parents, ce sont des personnes qui t'ont recueillies, oui.
Moi, je n'ai pas eu de chance au tirage, je suis tombé sur un couple de pédophile qui s'emmerdait tellement le soir, que pour passer le temps, quand je ne pensais qu'à chanter, danser, ils me violaient à tour de rôle, puis me laissaient dans un placard.
Je n'ai pas 100000 ans, j'ai 25 ans et un cancer de 7 ans qui me gangrène et me consumme de ne pouvoir te voir.
Le désir est malsain, bien sûr que non quand il est partagé, il est même saint! Notre but, c'est l'amour, c'est tout, infini et éternel. Lis, oui, tous les artistes et anarchistes qui nous attendent, qui soupiraient de ne pouvoir nous voir, et guettaient en silence l'heure où enfin l'amour cassera l'horloge maudite, regarde ton reflet dans la joconde, et dans la marianne. L'absolu, où cosmos a vécu dans un trou noir, le vide sidéral, mais ce cosmos depuis des millénaires ne souhaitent qu'une chose la lumière, le plein infini, l'amour sans temps. Il a connu le big bang, puis des planètes ont commencées à compter l'ennui, puis boum boum, des coeurs se sont mis à battre, pour aimer, et deux aujourd'hui battent à l'unisson, c'est la solution, et tout le cosmos n'attend qu'un nouveau big bang, pas très poétique, et pourtant...
Deux rêves de gosses m'obsèdent. Le premier, bizarre, je dors, je suis traversé par un fil de la tête aux pieds, je ne peux parler puisque je flotte dans l'univers, avec toutes les autres personnes devant et derrière moi, reliés eux aussi par ce fil et tout le monde flotte dans ce cosmos comme des malheureux. C'est le K, encore aujourd'hui, ne le fuis pas comme l'a écrit Dino, tu es ce fil.
Mon deuxième rêve, t'épouser, c'est impossible je sais, je ne te donnerais jamais de bague, mais l'ivresse infini, je suis le patron des vignerons après tout. Ce qui m'attriste, c'est que tu me juges responsable de tes malheurs, de cette mélancolie qui te ronge, elle a une sale gueule, moi, je la sens dans mes poumons, je ne tiendrais pas l'année, ça,je le sais. La vérité, c'est que nous sommes les plus mélancoliques que la terre ai jamais porté. Brisons cela, brisons ces règles cycliques, ce faux jardin, ces libertés troquées contre des chèques en blanc.
AMOUR, je crie ton NOM.
Tu as peur de m'aimer, alors fais semblant d'en aimer un autre, mets ton nez rouge, refuse toi l'éternité, et refuse la aussi aux autres. Par pitié, arrête de tuer le temps en te gavant d'images, de sons, de peintures que les artistes ont semés derrière eux comme des graines pour que l'on puisse voir le jour et eux aussi, parce que eux, ils ont toujours su affronter l'amour en face, ce sont des saints!
AMOUR, je crie ton NOM!
Je te laisse mon tel, 0663364525, il faut bien que la technologie serve un peu!

Écrit par : vincent | lundi, 13 mars 2006

Merci de votre visite Vincent,
je crains que tout ce que je peux vous offrir ne soit deja contenu dans ces pages et je souffre avec vous.
Revenez souvent!

Écrit par : Aude | lundi, 13 mars 2006

DEMOCRATIE CAPITALISTE


Moi je vis, en démocratie capitaliste,
Ou je gerbe mon cri anarchiste.
T’as le droit de te prostituer pour t’offrir
Un pseudo paradis markétisé en solde !
Et le devoir voté de verser une obole
Au juste Etat receleur de nos tirelires.
Le kilo de sel, l’art, les chars se jouent en bourse !
C’est la course à l’épuisement de nos ressources.
Les hiérarchies et le respect se paient comptant.
Les libertés troquées contre des chèques en blanc.
L’homme au caractère carnassier n’est plus qu’un vautre.
Au choix de la bourse ou de la vie, attention
A la main invisible et sa strangulation.
Nul ne fait de profit qu’au détriment des autres,
Maxime propre aux carnassiers « civilisés »
Mais mes crocs desséchés ne sont plus aiguisés.

La royauté, ce culte du foutre divin,
C’est de la vénération par procuration
Qui colle encore aux doigts. Noblesse d’un jardin
De fleurs de lys fainéante de compassion.
C’est la méfiance envers son propre frère cadet,
Au descendant bâtard, lettre de cachet !
Mao Zedong, Staline, vous aviez raison,
Le peuple se souvient de vos révolutions,
Rouges tels des goulags, beuglant un nouvel ordre,
Privation, délation, culture monocorde,
Stakhanoviste de la peur, sans dictature,
Le communisme c’est de la littérature.
Bâtissez des murs, érigez vos citadelles,
Castro défunt, il n’y aura plus de fidèles.


Et les doctrines militaires fratricides,
Ou réfléchir, c’est désobéir, c’est morbide !
Lorsque les talons claquent, les esprits se vident
Pour les commémorations et les invalides.
Ca leur fil’ la gaulle de dire mon général,
Une soixante quatre ou une soixante huit.
Poteau d’exécution ou bien pierre tombale !
Dans ces couches gradées, il n’y a point de fuite.
Vous partîtes cinq mille, en retranchant les morts,
Vous vous vîtes cinq cents à regagner le port !
La connerie n’a jamais été réformée !
Une voix dicte, les autres sont bâillonnées,
Les peurs et craintes crucifiées en croix gammées.
La loi du talion plane sur nos égos damnées.
Mais les religions s’arrangent avec l’histoire
Et la foi ombilicale se transmet le soir.
Leurs lois et leurs justices, leurs dogmes d’humains
Salissent cette graine d’hier et de demain.
J’ai vu, un juif taillé d’un levi’s trop classique
Culpabilisateur à lui couper la chique !
Une musulmane honteuse devant sa glace
De sa tignasse, au point de se voiler la face !
Un riche beau parleur discourant en capot
Comme une idole dans sa blanche redingote.
La spiritualité de pierre et de tombeau,
Suffit à votre miroir de vous trouver beau.
Partez parier au PMU avec Pascal
Soigner vos cirrhoses avec son corps médical.

La démocratie, le moins pire des systèmes,
Me diriez-vous, le peuple porte le diadème.
Mais si il devient fou ? Alors en troubadour,
Je vous répondrai qu’avant il y a l’amour !
Dans ce théâtre, funambules en équilibre,
Condamnés pour l’éternité à être libre,
Accordez vos cœurs à la seconde éternelle !
Au bout de votre âme existe ma foi, des ailes.

Écrit par : vincent | lundi, 13 mars 2006

C'est tres beau, je suis honoree.
Je me sens toute petite moi qui me contente de tenter de changer le monde une emotion a la fois. Mais "Un voyage de mille kilometres commence par le premier pas" Lao Tsu. Le pouvoir de l'amour (comme celui de la Force) est puissant en nous ;-)
Merci de votre visite.

Écrit par : Aude | lundi, 13 mars 2006

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