Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 12 février 2008

majeurs

magiques majeurs

aux déminages mineurs

fébriles farandoles

excavées dans le sable

 

goutte à coeur

d'une grâce fantomatique

pour exalter les charmes

des excisions cérébrales

 

lundi, 11 février 2008

sortie

au sortir de soi

comme saisi dans le brut

le noir se pare de soies multicolores

 

à l'offrande sans effroi

comme lancé hors du bruit

l'isatis se parfume de capitulations indolores

 

au mate du miroir

comme effaré des crues

l'amour élabore d'improbables accords

 

dimanche, 10 février 2008

pur soleil illustré par iXéo

a3843e5f40a371334dcaf98ea496abe6.jpg
 

pur soleil

 

les suffrages insouciants

virevoltent dans le torrent

révolte de sens

sous les cendres du jour

flirt de vapeurs essentielles

aux genres mélangés

 

les présages se soumettent

aux échos du passé

griffant l'imaginaire

dans la course de l'électron

ébrouant l'existence

jusqu'à la dernière peur

 

alors advient la magie

fraction originelle

amplifiée à l'infini

union des charges opposées

qui transforme les effigies de plomb

en pur soleil

 

 

 

 

l'univers d'iXéo

  

 

asphyxie

la fluidité minérale se nacre de silence

les commissures butinent

de bâillements en soupirs

vapeurs d'ambre et ferveur de pivoines dans leur sillage

 

émoussés par la persévérance poétique

les mécanismes s'asphyxient

restent la foudre et le feu

amants de toute éternité

samedi, 09 février 2008

exhumé illustré par iXéo

5a91e2c30b732ab5d1bd6acc7d362394.jpg

exhumé

des flots rugissant s'émeut l'insouciance
influx paisible infiltrant la source
éruptions délicieuses d'impudique candeur
transparence du feu au chevet du satin

à la confluence des opposés
naît un nouveau gréement
chaque instant

l'unis
vers
souffle
dans les voiles de l'impensable
épopées émerveillées
au sein de la légende vivante
du féminin exhumé

mercredi, 06 février 2008

fous

fous

sans faim

sans fins

un

sans fin

périphérique

à la périphérie de la vision intérieure

miroitent quelques ombres fébriles

s'ouvre le chant fertile

et la connivence embaume le patchouli

dans les arabesques de la soumission

sommeillent les éblouissements ingénus

respirent les tendres reconnaissances

et l'effervescence des rires est contagieuse

mardi, 05 février 2008

Last frontier

le temps n'a plus court

au royaume de l'écho libre

 

mêlés de guirlandes incendiaires

pressés tout contre

les mots s'en émeuvent

chatoyant dans les ténèbres

 

à force d'écorchement

la candeur s'installe

avide de cataclysmer

les dilatations diffuses

 

une fois les frontières affranchies

l'infini ne sépare plus rien

 

dimanche, 03 février 2008

oxygène

de bâillements en étirements

bondir dans le bain d'oxygène pur

chaque bulle comme une estocade d'arc-en-ciel

 

le prélude indigo se laisse doucement envahir par l'éclat pervenche

la nacre en fusion disparaît sous une éclosion sauvage d'iris

l'émulsion de jade bouillonne jusqu'au grand noir 

 

noir sapin

pluie de craie

 

de lourdes cascades de velours pourpre foisonnent et spiralent

spiralent et tourbillonnent encore

avant de sombrer dans une inondation d'émeraude

 

alors le bassin de feu rejaillit dans une constellation de boutons d'or

et l'infini frémit d'un soupir

le soupir absolu de l'amour

 

bon port

une onde de douceur

comme un calme frais

frôle la fleur de feu

 

l'iode embaume déjà

le paysage consentant

qui s'étire flâneur

 

l'or se blottit

en cette particule élémentaire

drapant les nues

autour de ses pâles épaules

 

les frissons se panachent alors

d'un ailleurs qui est là

et d'un demain qui est maintenant

comme autant d'épices versées

aux voiles des fantômes

qui ne quittent jamais le bon port

 

vendredi, 01 février 2008

de permanence

sous la permanence de l'instant

vacille encore la réminiscence

blush étincelant

soulignant l'arabesque

murmure inaudible

écorchant le regard

offrandes intouchables

dilapidées à la palpitation

 

les voix se réfractent se diffractent

comme autant de nuances

compositions de perles

diluées dans la pulpe

galbes entrelacés

d'amer et de suave

insouciance élevée à l'aura latente d'un reflet 

sur le fond de la soupe cristalline

 

jeudi, 31 janvier 2008

tourbillon

le tourbillon propulse ses alluvions d'azur

par millier

dans toutes les dimensions

 

sous la puissance du souffle

elles basculent pour n'en faire qu'une

 

une seule dimension

centrée sur le coeur

s'inondant de toute part

pour rendre à la mer

la surface pimpante du miroir

 

la fissure s'écartèle

pour laisser entrer

la lumière génitrice

la matrice enfouie s'éveille

mercredi, 30 janvier 2008

trémolos

 

pour quelques trémolos 

offerts en guise de mots

l'amour danse sur le feu

et le bonheur s'embroche sur les larmes

il joue encore de chacune de ses cordes

en file même de plus brillantes

pour les tisser dans ses cheveux

et tant de grâce la ravit de ses couleurs

il la peint toujours d'une touche de soupir

dévoilant ses teintes éperdues

alors même qu'elle s'efface

dans le chant de l'aube

 

mardi, 29 janvier 2008

avalanches

la bulle se dilate et se dissout

laissant une petite flaque

de mercure frigorifié

l'onde pourtant imperceptible

parcourt la planète en un éclair

déclenchant des avalanches dans son sillage

la surabondance grelottante se précipite dans le vide

sans l'effleurer

et tout disparaît ainsi dans la transparence de l'instant

 

un autre instant en découle

un instant de simple irradiation

résignée

lundi, 28 janvier 2008

polychrome



faisceau acéré sans complaisance
parfois juste amusé
qui diffracte invariablement le reflet
sur la vague chromatique des émotions

bleu l'or du silence se réverbérant sur l'innocence
indigo le désert caressé par la pluie délurée
violet le tempo des pulsions assouvies
pourpre le berceau du fleuve en fuite
orange l'azur flamboyant des ténèbres
jaune l'insolence d'un réel songeur
verte l'orfèvrerie de l'indicible

toute gamme dehors
les obtus s'arrondissent
pour se livrer sans crainte
aux facéties fluidiminales