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mercredi, 09 juillet 2008

subversif

dans la subversion du rationnel
l’esquive aussi trouve sens
et la noirceur brille
sans vaciller
malgré tout
malgré la discipline
malgré le mépris
infaillible
puisque même figée en glace
l’eau avance
inexorablement
comme le désert
vers l’union marine

lundi, 07 juillet 2008

transfert


en vaine transparence
transpercée
traversée de travestis

 

en saine transparence
transgressée
transparue dans l’ombre

 

en pleine transparence
transfusée
transférée à l’éther

 

dimanche, 06 juillet 2008

élus


complétude dissolue
gage d’envol
montgolfière transparente
bulle dilatée
élucidée
insaisissable
immolée au courant
avec et sans
sens inversé
régression à l’infime
toujours plus lumineux
arche de cristal
vibrant charnier
dévolu
effacé de dévotion
par la reconnaissance

pas


le pas dans le tien
ombre infidèle
engourdie d’absence
jurisprudence du néant
ébloui
par l’écho de félicité
absoute

 

filature


le silence file
chant de rémission
tissé d’une haleine allumée
en apnée d’existence
inspiration en ta bouche
souffle irrésistible
suspendu à la douceur
volatilisée

 

vendredi, 04 juillet 2008

Syrn


podcast

sur un air du petit prince étoilé 

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jeudi, 03 juillet 2008

chasteté

 


formication de la charnière amputée
ablation des duos en solo
la main plane chaste sur l’indécence du plaisir pur
vague réminiscence d’une possession réfutée

 

le mot abusé s’étouffe de son secret
comme une confidence inavouable

 

il ne reste rien à établir aux cerfs-volants
qui s’échouent au seuil de l’incompréhension
et à qui le vent continue d’insuffler les artifices de la vie
collision des inanités aux nues

 

relent


cambrer les angles
plonger aux racines
enfreindre la voix
d’une larme de douceur
du reflet d’une icône effacée
d’un relent de mirage

 

mardi, 01 juillet 2008

écliptique


d’une mutine à l’autre
contorsions contondantes
de poésie éreintée
comme la corne torsadée
de la licorne d’or
née de la nutation

 

remodelage

l’or des mains remodèle le plaisir
la primeur de la bouche invente le baiser
la force de l’embrassade soude les corps étrangers
tout incruste l’accord à même la fibre comme un tatouage
plus qu’un cri de naissance
plus que la célébration de la jouissance
l’instant se distend à l’éternel
blotti comme ce matin-là
un soupir échoué entre tes lèvres