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mercredi, 14 mars 2012

Encaustiquée

Flanquée de sa causticité usuelle
L'existence ne se lasse pas de nous apprendre
A n'en rien attendre

Puissent les vagues de cette âme
Même marquées de votre fer de velours
Éclater invariablement sur chaque brisant

mardi, 13 mars 2012

Rêverie d'une promeneuse solitaire

Nous n'irons pas, selon la tendance, nous perdre au fil des raccourcis fadasses des amours jetables. Vous n'aurez pas à sourire ou à faire mine d'apprécier les chairs affaissées. Vous n'aurez même pas à laisser échapper la moindre caresse qui risquerait d'embraser des sensations incontrôlables. Vous pourrez ne rien lâcher, rester aussi détaché qu'il vous sera nécessaire.

Vous n'aurez pas non plus à renoncer aux féminines qui vous divertissent et gagent de votre liberté.

Aucune acoustique, cette nuit là, ne sera plus familière que la petite musique du rêve endurci qui ne nous berce pas. Vous me clouerez un peu la bouche pour y sceller le verbe. Et au zénith, vous fendrez la lune.

Nous éviterons ainsi les raccourcis fadasses des amours jetables.




En miroir à «Ecolo-citadine» chez Cribas.

dimanche, 04 mars 2012

Angle mort

Mieux vaut fuir que succomber
Bien qu'en dépit du verbe honni
Et de l'influx d'émoglobine
La greffe indésirable soit vouée à la nécrose

Rester toutefois malgré le rejet
Impassible face à la posture d'indifférence
Pâle éminence dévouée au génie
Jusqu'au delà de son reflet voilé

Dans le sillage de l'éblouissement
Impossible de perdre le jamais effleuré
Il ne reste qu'à se terrer atterré
Au fond de l'angle mort

samedi, 03 mars 2012

Rêverie d'une promeneuse solitaire

Nous n'irons pas, selon la tendance, nous perdre au fil des raccourcis fadasses des amours jetables. Vous n'aurez pas à sourire ou à faire mine d'apprécier les chairs affaissées.Vous n'aurez même pas à laisser échapper la moindre caresse qui risquerait d'embraser des sensations incontrôlables. Vous pourrez ne rien lâcher, rester aussi détaché qu'il vous sera nécessaire.

Vous n'aurez pas non plus à rompre aucune des relations au sexe opposé qui vous divertissent et gagent de votre liberté. Aucune acoustique, cette nuit là, ne sera plus familière que la petite musique du rêve endurci qui ne nous berce pas.Vous me clouerez un peu la bouche pour y sceller le verbe. Et au zénith, vous fendrez la lune.

Nous éviterons ainsi les raccourcis fadasses des amours jetables.


Chez Cribas